À Marseille, l’Ehpad Saint-Barthélemy accueille des hommes et des femmes ayant traversé des situations de vie difficiles. Composé de cinq unités de vie, cet établissement qui ouvre ses portes aux plus défavorisés perpétue de façon originale la tradition d’accueil souhaitée par le fondateur de l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu.
Ici, le public est varié, composé aussi bien d’anciens sans-abris que de personnes ayant des troubles cognitifs, d’anciens détenus ou des personnes présentant des pathologies psychiatriques. La structure compte cinq unités de vie pour accompagner au mieux les résidents selon leurs besoins. Leur point commun ? Ce sont des personnes sans ressources ou avec des revenus modestes. À l’origine, les frères acceptaient tous ceux qui se présentaient à eux. « Nous sommes les héritiers de cette tradition d’accueil des plus défavorisés et nous accueillons les plus pauvres des plus pauvres », explique David Morel, directeur adjoint depuis dix ans de cette structure créée en 1852. La singularité de cette maison de retraite est la prise en compte des besoins très spécifiques de ces personnes blessées par la rue.
Suite de l'article sur Aleteia