Nos lectures, elles aussi, peuvent être liturgiques, nous aider à méditer sur les mystères que nous célébrons dans la foi. Paul Claudel, converti un jour de Noël, est ainsi l’auteur d’œuvres empreintes de la lumière et du mystère de Noël.

Le jour de Noël 1886, alors qu’il assiste aux vêpres à Notre-Dame de Paris, Paul Claudel est comme illuminé par la foi, qu’il ne quittera plus. Son œuvre littéraire, immense et tout à fait singulière, est emprunte de l’esprit de la Nativité. Elle accorde également une place unique à la Vierge Marie qui l’aura accompagné dans son chemin vers le Christ, celui qu’il a connu en entendant le Magnificat.

Le théâtre claudélien a trouvé comme son achèvement dans Le Soulier de satin, pièce en quatre journées publiée en 1929 mais peu mise en scène étant donné sa longueur (douze heures d’un texte baroque fort éclectique). Son sous-titre à lui seul donne des indications. « Le pire n’est pas toujours sûr » prévient le dramaturge au début d’une intrigue qui relate des amours impossibles entre Prouhèze et Rodrigue. 

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