Après la France, plusieurs pays européens annoncent l’envoi d’armement lourd à l’Ukraine, sans que la portée de ces mesures soit réellement discutée. En outre, remarque le géopoliticien Jean-Baptiste Noé, l’usure des matériels et le temps nécessaire à leur fabrication rendent les annonces peu aisées à suivre.

Cela ressemble à une enchère publique : chaque joueur met son offre sur la table, nécessairement supérieure à celle du prédécesseur. Mais ici il s’agit d’armement et d’aide militaire à l’Ukraine. Après l’envoi d’aides humanitaires, puis d’armes de défense, les pays européens ont franchi un stade supérieur avec l’annonce d’envois de chars et de blindés. Un an après le début de l’invasion, le front patine et se stabilise en attendant, peut-être, une offensive au printemps. La Russie détient toujours près de 20% du territoire ukrainien et consolide ses positions, sans que l’on puisse assurer que l’armement fourni permettra une réelle modification des rapports de force. 

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