Dieu, les autres et le temps : au lieu de vouloir contrôler ces trois réalités, nous serions mieux inspirés de les considérer comme des grâces à accueillir avec gratitude.

La Modernité nous a donné le goût du contrôle, de la maîtrise de toute chose. Le vrai bonheur consiste à goûter les différentes dimensions de la réalité comme des dons ou des grâces plutôt que comme des objets sur lesquels faire main basse. Dieu est foncièrement généreux. Il a donné à l’homme, sa créature, une telle dignité que la tête a fini par lui tourner. L’homme s’est pris pour Dieu ! Au lieu d’attribuer son excellence à la munificence du Créateur, la créature a cru dans sa présomption que cette excellence était son fait ! Toutefois, combien de démentis la réalité apporte-t-elle à cette prétention ! L’homme sent bien qu’il n’est pas Dieu et qu’il n’est pas capable de Lui commander. Mais son Créateur n’est pas la seule réalité dont il n’est pas maître. Il ne contrôle ni ses semblables ni le temps qui lui échappe et le conduit vers la mort. Pourtant, dans sa folie, l’homme ne désarme pas. De toute force, dans son orgueil vertigineux, il désire toujours se rendre maître de ces trois réalités qui lui échappent. Comment procède-t-il pour y parvenir ?

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