La liturgie des Cendres nous rappelle notre condition de mortel et de pécheur. Le temps du Carême, précise le père Luc de Bellescize, qui vient de publier "Méditations pour prier le rosaire" (Mame), est une aubaine pour découvrir qui nous sommes vraiment : une poussière, mais une poussière aimée de Dieu.

Ma grand-mère mettait de la cendre au pied des arbres, pour nourrir leurs racines. La mémoire de la mort engendre l’espérance de la vie. Nous recevons sur nos fronts la cendre froide, la poussière qui restera de nos corps enfouis au profond d’un caveau, quand nous ne serons plus qu’une photo jaunie, un sourire figé, un nom inscrit entre deux dates sur la pierre d’une tombe oubliée. « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière. » La liturgie de l’Église nous permet de dire cette parole aujourd’hui, en imposant les cendres : « Souviens-toi que tu es poussière. » Memento mori ! « Souviens-toi que tu es mortel. »

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