Les martyrs de la Commune sont fêtés pour la première fois par l’Église ce vendredi 26 mai 2023. Leur béatification n’aura pas été un long fleuve tranquille. C’est que les massacrés de 1871, à commencer par l’archevêque de Paris, n’avaient pas que des amis, y compris au sein de l’Église, et qu’il ne fallait pas désespérer Billancourt…

Cinq prêtres martyrs sous la Commune, tués en haine de la foi le 26 mai 1871 lors du massacre de la rue Haxo, ont été béatifiés samedi 22 avril en l’église Saint-Sulpice à Paris. S’ils sont fêtés pour la première fois par l’Église ce vendredi 26 mai, leur béatification n’a pourtant pas été un long fleuve tranquille.

Lorsque, en juillet 1870, Mgr Georges Darboy, archevêque de Paris, prétextant l’entrée en guerre de la France contre la Prusse, quitte hâtivement Rome et une aula conciliaire surchauffée, tant en raison de la canicule qui pèse sur la Ville que des tensions entre partisans et opposants du dogme de l’infaillibilité pontificale, il ne peut deviner qu’il ne lui reste pas un an à vivre. Ni non plus qu’il périra victime des haines révolutionnaires contre l’Église, encore moins que le Vatican lui contestera alors la palme du martyre.

Suite de l'article sur Aleteia.