La messe de clôture du pèlerinage de Chartres, le lundi de Pentecôte, ne marque pas pour autant la fin du "pélé". Ce dernier continue à porter du fruit au-delà des frontières, à travers les pèlerinages qu’il inspire à l'étranger, mais aussi dans le cœur de milliers de pèlerins, touchés voire bouleversés par ces rencontres avec soi-même, avec d’autres, et avec le Seigneur.

En ce week-end de Pentecôte, 16.000 pèlerins marchent de Paris à Chartres dans le cadre du pèlerinage annuel organisé par Notre-Dame de Chrétienté. Une affluence record cette année qui a contraint les organisateurs à clôturer les inscriptions quelques jours avant le départ. Si l’association Notre-Dame de Chrétienté a fêté ses 40 ans l’année dernière, la tradition des pèlerinages vers Chartres ne date pas d’hier. Le rayonnement de Notre-Dame de Chartres remonte à l’an 876, date à laquelle le roi Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, offre à la cathédrale l’une des plus précieuses reliques mariales : le voile de la Vierge, exposé désormais dans une chapelle du déambulatoire. Le pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté s’inscrit dans cette longue tradition de dévotion mariale, et continue à porter des fruits spirituels insoupçonnés, en France comme à l’étranger.

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