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En seulement dix jours, plus d’une dizaine de prêtres catholiques ont été emprisonnés sur ordre du président Daniel Ortega. Le pape François a fait part de sa "profonde préoccupation" et invite "tout le peuple de Dieu" à une "prière insistante" pour le Nicaragua.
C’est une triste nouvelle pour la nouvelle année 2024. Depuis le 20 décembre, au moins 14 prêtres catholiques ont été arrêtés au Nicaragua. Mgr Isidoro Mora, évêque de Siuna, a été le premier à subir les foudres du président Daniel Ortega. La répression religieuse ne s’est même pas arrêtée le jour de la Saint-Sylvestre puisque le prêtre Gustavo Sandino est le dernier à avoir été interpellé à ce jour.
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Revoir la programmation et les directs de KTO pour cette fin d'année 2023 dans l'action de grâce, et le message de paix de la solennité de Marie, mère de Dieu, ce 1er janvier 2024.
« Je suis avec une vive préoccupation ce qui est en train de survenir au Nicaragua, où des évêques et des prêtres ont été privés de la liberté », a déclaré le pape François lors de l’Angélus du 1er janvier 2024. Les catholiques de ce pays d’Amérique centrale sont soumis depuis plusieurs années à une répression croissante de la part du régime de Daniel Ortega.
Le pape a exprimé aux proches des personnes captives et à « l’entière Église dans le pays » sa « proximité dans la prière ». Il a aussi invité « tout le peuple de Dieu » à une « prière insistante » pour le Nicaragua, en espérant « que l’on cherche toujours le chemin du dialogue pour surmonter les difficultés. Prions pour le Nicaragua aujourd’hui », a exhorté le pape François, qui a souvent été critiqué pour sa discrétion au sujet des persécutions vécues par l’Église dans ce pays d’Amérique centrale.
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Curé de la paroisse Notre-Dame de Tout-Remède en Pays de Landerneau, le père Erwan de Kermenguy commente les lectures de la solennité de sainte Marie Mère de Dieu (Nb 6, 22-27 ; Ps 66 ; Gal 4, 4-7 ; Lc 2, 16-21). Dieu s’est fait homme, il s’est remis dans les mains de Marie, comme il s’est remis dans les nôtres.
En ce 1er janvier, nos regards sont à nouveau tournés vers la crèche. Nous sommes invités à la contempler avec le regard des bergers. Les anges sont repartis, ils font place à la foule des anonymes qui s’étonnent du discours des bergers, il y a les incrédules et les croyants, qui convergent vers la modeste étable. Il y a bien sûr Joseph et Marie, en fond de décor, sans doute entre l’âne et le bœuf. Et puis au centre, l’enfant Dieu, le nouveau-né couché dans la mangeoire. Et puisque ce nouveau-né est « l’enfant-Dieu », nous disons de Marie qu’elle est « Mère de Dieu ». C’est le titre qu’on lui donne, dans cette fête qui clôt l’octave de Noël.
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Deux mille vingt-quatre ans après la naissance du Christ, le 1er janvier est bien plus qu’une fête païenne, souligne l’essayiste Jean Duchesne : entre la circoncision de Jésus, la Vierge Marie, la Sainte Famille et la prière pour la paix, il y a de quoi espérer – et se réjouir !
On pourrait croire que la fête qui vient une semaine après Noël est exempte de références religieuses et donc clivantes. Elle est unanimement célébrée : on festoie le soir du 31 décembre avant de s’embrasser à minuit et d’échanger des vœux pour l’année qui commence. Nul n’ira soutenir qu’il est indécent que le lendemain, 1er janvier, soit férié et qu’on impose par là des croyances que certains pourraient juger superstitieuses ou blasphématoires de la sacro-sainte laïcité. Et pourtant…
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Cette année, le Pape consacre son traditionnel message pour la journée de la paix à l'intelligence artificielle. Sans s'enfermer dans un "rejet technophobe", François appelle à retrouver "le sens de la limite" et demande aux gouvernants d'adopter un traité international pour encadrer le développement de l'intelligence artificielle.
Dans son message pour la Journée mondiale de la paix, qui sera célébrée le 1er janvier 2024, le pape François exhorte la communauté internationale à « adopter un traité international contraignant » pour réglementer le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Au fil de son texte publié le 14 décembre 2023, le Pape s’inquiète longuement des dangereuses répercussions de l’essor technologique sur l’humanité, notamment en termes de discrimination, d’inégalités, et de conditionnements.
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Curé de la paroisse Notre-Dame de Vincennes, le père Marc Dumoulin commente l’évangile du dimanche de la Sainte Famille (Luc 2, 22-40). Après l’épreuve, nous disent Anne et Syméon, vient le temps de la rencontre, désir de délivrance et de consolation.
Qui de nous concevrait-il d’avoir à attendre la 84e année de son âge pour vivre la rencontre la plus décisive de sa vie ? Voilà la rencontre que nous révèle l’Évangile aujourd’hui (Lc 2, 22-40). Juifs religieux et observant de la Loi, Marie et Joseph se rendent à Jérusalem pour y consacrer au Seigneur, Jésus, leur fils premier né. Dans leur désir de suivre la volonté de Dieu, tous trois y feront une double rencontre, une entrevue surprenante.
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L’apôtre Paul exhortait déjà les premiers chrétiens à "lutter contre les esprits du mal". Le combat spirituel est inhérent à notre vie chrétienne. Il nous demande beaucoup de vigilance et de persévérance, mais il nous conduit aussi à vivre dans la paix et la joie des béatitudes. Contre quoi combattre et comment ?
Le thème du « combat spirituel » traverse les Saintes Écritures, et fait partie également de l’enseignement de la Tradition et du Magistère. Comme le précise le Catéchisme de l’Eglise catholique : « Le Baptême, en donnant la vie de la grâce du Christ, efface le péché originel et retourne l’homme vers Dieu, mais les conséquences pour la nature, affaiblie et inclinée au mal, persistent dans l’homme et l’appellent au combat spirituel. » (CEC, 405)
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Noël est passé mais ce n’est pas pour autant que nous devons oublier jusqu’à l’année prochaine le mystère de la nativité qui nous a été révélé. Comment prolonger la joie de ces derniers jours ?
Noël, c’était il y a quelques jours à peine… qu’en reste-t-il ? Des jouets neufs éparpillés dans la maison, des souvenirs joyeux, des pensées un peu embrumées à cause du manque de sommeil, des bouts de papier-cadeau chiffonnés qui traînent un peu partout, et des cartes de Noël trouvées le matin dans la boîte aux lettres. Ou, peut-être, le poids de la solitude un peu plus lourd, la blessure du deuil, plus vive que d’habitude. Noël, oui, c’est aussi cela, dans le concret de nos vies… mais n’est-ce que cela et est-ce d’abord cela ?
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Devant l’importante foule venue l’écouter lors de l’audience générale du 27 décembre, le pape François il a mis en garde contre le vice de la tentation, le "monstre" insidieux par lequel le diable corrompt le cœur de l’homme.
Attention au vice de la tentation, « monstre » insidieux par lequel le diable corrompt les cœurs, a mis garde le pape François lors de l’audience de ce mercredi 27 décembre. Après avoir conclu un cycle de catéchèse sur le zèle apostolique, le pape François il en a lancé un nouveau consacré aux vices et aux vertus qui leur sont opposées. François a évoqué pour commencer la figure du serpent, « symbole de la tentation » au sein du jardin d’Éden, retraçant son action dans le livre de la Genèse au début de la Bible. Le serpent « est un animal insidieux » parce que, se déplaçant lentement en glissant sur le sol, « il parvient à se fondre dans son environnement » et on ne le remarque plus, a expliqué l’évêque de Rome. « C’est surtout pour cette raison qu’il est dangereux », a-t-il insisté.
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L’année 2023 a été une année de profonds changements, avec le retour des vraies guerres et une crise de régime. Même l’Église eût à subir son lot de malentendus. Mais quand les menaces les plus sombres deviennent réalités, observe l’écrivain Xavier Patier, les institutions demeurent et la parole de Dieu ne passe pas.
Les bouleversements historiques les plus profonds sont souvent ceux qu’on discerne le moins sur le moment, car ils se font sans désordre apparent, ou plutôt dans un désordre installé. C’est pourquoi les historiens ont tant de mal à s’accorder sur la date précise de la chute de l’Empire romain, ou encore sur le fait générateur du basculement de l’homme médiéval vers l’homme moderne, dans ce bouleversement silencieux que personne à l’époque ne songea à appeler « Renaissance ».
Sanglante nuit de Noël pour des villageois chrétiens de l’État du Plateau, dans le centre du Nigeria. Près de 160 personnes ont été tuées, 300 blessées et une vingtaine de villages détruits et incendiés par des bandes armées.
L’État du Plateau, région située au centre du Nigeria, vient de traverser une terrible nuit de Noël avec des attaques concomitantes dans une vingtaine de villages chrétiens, faisant quelque 160 morts et plus de 300 blessés, d’après un dernier décompte provisoire de la Croix-Rouge locale. Des images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent l’horreur et la violence de ces attaques, avec des corps qui jonchent le sol, des bâtiments brûlés, des maisons pillées, et de nombreux blessés.
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Qui est donc ce Jean l’évangéliste que Jésus aimait et qui le premier arriva au tombeau ? Il est fêté par l’Église le 27 décembre.
Les gens savants aiment les choses compliquées ; c’est souvent à cela qu’on les reconnaît. Aussi la simplicité de l’évangile les déconcerte-t-ils, les incitant à chercher difficultés et mystères là où la foi des simples n’a jamais jugé utile d’en débusquer. De cette manie procède chez eux le besoin de déconstruire, tout en s’appuyant sur des arguments qu’ils pensent humainement imparables, certains récits ou figures des textes sacrés, allant jusqu’à les fragmenter en plusieurs personnages sous prétexte qu’ils entreraient mieux dans leurs catégories et que la Tradition se serait longuement trompée. Ainsi, après s’être élevés contre saint Grégoire le Grand qui faisait de Marie de Béthanie, de la pécheresse pardonnée et de la Magdaléenne une seule et même femme, les savants s’en sont pris, dès le XVIIe siècle, à Jean, fils de Zébédée, soutenant qu’il ne saurait être ni l’évangéliste, ni le « disciple que Jésus aimait » ni l’auteur de l’apocalypse.
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Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a prononcé une très belle homélie à l’occasion de la messe de Noël, s’adressant aux chrétiens, au monde et à la communauté de Gaza à laquelle il réaffirme toute son affection.
C’est par une puissante homélie que le patriarche de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a adressé un message fort aux chrétiens du monde entier, pour tenter de vivre dans l’esprit Noël malgré la guerre et de mettre fin aux conflits des hommes en Terre sainte. Âgé de 58 ans et parlant parfaitement hébreux, le cardinal Pizzaballa médite ainsi dans cette homélie de Noël autour de cette phrase de l’Évangile : « Parce qu’il n’y avait pas de place pour eux » (Lc 2, 7), rappelant comme il est triste et douloureux aujourd’hui « qu’il n’y ait pas de place, cette année, pour la joie et la paix en cette nuit sainte, à quelques mètres d’ici ».
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"Le regard et le cœur des chrétiens du monde entier sont tournés vers Bethléem ; là où règnent aujourd’hui la douleur et le silence", a déclaré le pape François lors de la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi de Noël.
Le pape François a vivement appelé à mettre fin aux opérations militaires à Gaza et à remédier à la « situation humanitaire désespérée » dans cette enclave, lors de la traditionnelle bénédiction « Urbi et Orbi » – à la ville et au monde – qu’il a adressée depuis le balcon central de la façade de la basilique Saint-Pierre de Rome, le 25 décembre 2023. En formulant ses vœux de Noël, François a exprimé sa préoccupation pour les zones de conflits disséminées sur les divers continents du globe, dénonçant notamment le commerce des armes.
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Noël est un événement bouleversant qui révèle un Dieu impensable : nous imaginions un despote éclairé tout-puissant, arrive un mendiant quémandant notre amour. Comment croire cette renversante Bonne Nouvelle ?
Un Dieu qui va aux toilettes trois fois par jour ? Inconcevable. Une telle idée est en elle-même une atteinte à la Seigneurie de Dieu, un blasphème. Tel est le point de vue de nos frères musulmans. Dieu ne peut se faire homme sous peine de se renier en reniant sa dignité. Fort logiquement, il ne peut pas non plus mourir sur la croix : « scandale pour les Juifs et folie pour les païens » (1 Co, 22) … et pour les musulmans. Le scandale de la crèche précède le scandale de la croix : chronologiquement et logiquement. Même à certains chrétiens, un tel Dieu apparaît spontanément assez scandaleux — même s’ils n’osent pas l’avouer ouvertement — car il ne correspond pas à la représentation que l’homme se fait spontanément de Dieu à laquelle il reste bien souvent cramponné.
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La joie de Noël, au folklore attendrissant, est avant tout surnaturelle. Dans l’étable de Bethléem mais aussi dans le cœur de tous les hommes, la naissance du Sauveur est une joie prophétique que Dieu nous donne pour le Salut de tous.
Chaque année, la même appréhension resurgit : et si les événements négatifs que l’actualité déverse sur nos écrans allaient nous gâcher la fête de Noël ? Comment retrouver et goûter la « magie » de la naissance de Jésus tandis que la marche du monde n’est pas tout à fait à l’unisson de son glorieux mais humble avènement, du mystère joyeux de la Nativité ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de replacer la fête dans sa perspective théologale, c’est-à-dire dans sa dimension divine.
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Connus ou anonymes, des milliers de femmes et d’hommes se sont engagés au service des autres tout au long de l’année 2023 jusqu’à, parfois, y laisser leur vie. Aleteia a choisi de rendre hommage à neuf d’entre eux qui ont été prêt à tout donner pour leur prochain.
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime », dit l’Évangile de Jean (Jn 15, 13). En 2023 comme chaque année auparavant, ils sont nombreux à avoir expérimenté ces mots par leurs actes et dans leur chair. Religieux, policiers, amis ou simples passants, ces personnes ont été prêtes à donner leur vie pour les autres. En cette fin d’année, Aleteia vous propose de découvrir leurs portraits et leur incroyable dévouement au service de leur prochain :
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Curé de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse, le père Simon d’Artigue commente l’évangile de la Nativité du Seigneur (Lc 2, 1-14). La nuit de Noël, il faut juste s’approcher de la crèche : non comme l’empereur ou les aubergistes, mais comme les anges, comme les bergers, comme Marie et Joseph, et se laisser aimer par Jésus qui vient.
De Bethléem à Jérusalem, en passant par Nazareth et le sud-Liban, plusieurs dizaines milliers de chrétiens se préparent à fêter Noël dans la douleur et l’angoisse de la violence. À travers la guerre, la venue du “Prince de la Paix” revêt cette année une dimension particulière. Témoignages.
« Cela aurait pu être nous ». À quelques jours de Noël, la mort de deux chrétiennes palestiniennes à Gaza le 16 décembre, abattues par l’armée israélienne dans la paroisse latine de la Sainte Famille, demeure une onde de choc. En Terre sainte, dans un quotidien bien sombre, comment les chrétiens se préparent-ils à Noël ? Mi-novembre, les autorités locales et les Églises de Jérusalem ont conjointement décidé d’annuler toutes les festivités qui entourent traditionnellement cette fête, en solidarité avec ceux qui souffrent dans et en dehors de Gaza. Depuis, chaque communauté, chaque famille de la région, tente de cultiver un peu de vie. Et de se préparer de la manière la plus juste à Noël dans le secret des foyers et des églises.
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