Les députés qui ont voté la constitutionnalisation du "droit" à l’avortement ignorent délibérément les pressions exercées sur les femmes qui avortent. Pour l’essayiste Blanche Streb, il est "difficile de ne pas être saisis par le décalage qui sépare les postures idéologiques de la réalité de l’avortement aujourd’hui".

Alors même qu’aucun courant politique ne remet en cause l’avortement dans notre pays, alors que l’encre de la loi qui allonge le délai de 12 à 14 semaines est à peine sèche et que les garde-fous mis en place au moment de la loi Veil de 1975 s’étiolent les uns après les autres, dans le sens unique d’une banalisation, d’une facilitation et d’une négation de la réalité de l’IVG, une énergie stupéfiante (et donc un temps colossal pour les parlementaires) est réquisitionnée par les lunes de quelques-unes qui veulent à tout prix inscrire ce « droit » dans la Constitution. Surréaliste.

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