Trois folies de l’orgueil humain, et ses trois antidotes chrétiens
Dieu, les autres et le temps : au lieu de vouloir contrôler ces trois réalités, nous serions mieux inspirés de les considérer comme des grâces à accueillir avec gratitude.
La Modernité nous a donné le goût du contrôle, de la maîtrise de toute chose. Le vrai bonheur consiste à goûter les différentes dimensions de la réalité comme des dons ou des grâces plutôt que comme des objets sur lesquels faire main basse. Dieu est foncièrement généreux. Il a donné à l’homme, sa créature, une telle dignité que la tête a fini par lui tourner. L’homme s’est pris pour Dieu ! Au lieu d’attribuer son excellence à la munificence du Créateur, la créature a cru dans sa présomption que cette excellence était son fait ! Toutefois, combien de démentis la réalité apporte-t-elle à cette prétention ! L’homme sent bien qu’il n’est pas Dieu et qu’il n’est pas capable de Lui commander. Mais son Créateur n’est pas la seule réalité dont il n’est pas maître. Il ne contrôle ni ses semblables ni le temps qui lui échappe et le conduit vers la mort. Pourtant, dans sa folie, l’homme ne désarme pas. De toute force, dans son orgueil vertigineux, il désire toujours se rendre maître de ces trois réalités qui lui échappent. Comment procède-t-il pour y parvenir ?
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Persécutions des chrétiens, l’étrange silence
"Œcuménisme du sang", cette belle formule du pape François pour désigner l’unité dans la persécution trouve une résonance particulière en cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens : dans de nombreux pays du monde, les persécutions croissent. À quoi il serait possible d’ajouter un "œcuménisme du silence", tant ces persécutions se font souvent dans une indifférence totale, observe le géopoliticien Jean-Baptiste Noé.
En matière de bruit médiatique, le nombre ne fait pas toujours l’actualité. Dans de nombreux pays, les persécutions contre les chrétiens sont en augmentation, sans que cela ne suscite beaucoup de commentaires. Afrique, Asie, Amérique centrale, que les rapports émanent de l’Aide à l’Église en détresse (AED) ou de l’ONG protestante Portes ouvertes, les données sont sensiblement les mêmes : les persécutions augmentent et les chrétiens sont des victimes faciles. Le tout dans une relative indifférence.
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Espagne : un sacristain tué et un prêtre blessé à la machette dans deux églises
Un homme armé d’une machette a ciblé deux églises d'Algésiras, dans le sud de l’Espagne, ce mercredi 25 janvier aux alentours de 19 heures. Il a blessé un prêtre et tué un sacristain après lui avoir porté plusieurs coups de machette.
Une violente attaque a eu lieu mercredi 25 janvier vers 19 heures, dans deux églises situées dans le sud de l’Espagne. L’assaillant s’est introduit dans une première église, San Isidro d’Algésiras. Armé d’une machette, il a grièvement blessé le père Antonio Rodriguez, vicaire paroissial de la paroisse de María Auxiliadora. Âgé de 74 ans, le prêtre est pour le moment dans un état stable. Le suspect se serait disputé quelques heures auparavant avec des paroissiens en leur donnant l’injonction de se convertir à l’islam. Il s’est rendu ensuite dans l’église Nustra Señora de La Palma, située à quelques mètres, dans laquelle il a brisé des crucifix avant de s’attaquer au sacristain, Diego Valencia, avec son arme blanche. Celui-ci a tenté de s’enfuir avant d’être rattrapé à l’extérieur par le terroriste, qui lui a infligé plusieurs coups mortels.
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Londres : fusillade devant une église, une fillette grièvement blessée
Un homme a ouvert le feu sur plusieurs personnes alors qu’elles sortaient d’une église, dans le nord de Londres, samedi 14 janvier. Six d’entre elles ont été blessées, parmi lesquelles une petite fille de 7 ans qui se trouve entre la vie et la mort. Un suspect a été interpellé dimanche.
Alors que des fidèles catholiques sortaient d’une messe en l’église St Aloysius d’Euston de Londres samedi 14 janvier, un homme armé a surgi en voiture et déclenché une fusillade, vers 14h30 heure française. Il a tiré plusieurs coups de feu, blessant six personnes, dont deux petites filles âgées respectivement de douze et sept ans. La première a pu quitter l’hôpital après avoir été soignée pour de légères blessures aux jambes, mais la plus jeune est quant à elle toujours hospitalisée, dans un état critique. Quatre autres femmes, âgées de 21 à 54 ans, dont la vie n’est pas en danger, sont également à l’hôpital.
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Saint François de Sales, maître de l’équilibre
Comment demeurer constant dans son désir de sainteté, malgré ses faiblesses ? Auteur de “Libres dans la faiblesse” (Cerf), un essai sur le discernement chez François de Sales, don Enguerrand de Lorgeril, montre comment le docteur de l’Église offre des conseils de vie spirituelle adaptés au tempérament de chacun, dans une vision renouvelée de la liberté.
Dans sa lettre apostolique Tout est à l’amour, le pape François encourage les chrétiens à redécouvrir saint François de Sales en ces 400 ans de sa mort. La très concrète Introduction à la vie dévote que celui-ci écrivit en 1609, est une aide dont il serait dommage de se priver. Sa vie et ses écrits sont une mine d’or, un peu désaffectée pendant ces dernières décennies, et que nous redécouvrons. Homme d’expérience, François de Sales a été missionnaire dans des conditions très difficiles, sur les bords du lac Léman. Sa clarté d’esprit et sa charité rayonnante ont permis la conversion inespérée de protestants très récalcitrants. Il est devenu plus tard le saint patron des journalistes et des écrivains pour avoir choisi, quand tous refusaient de venir l’écouter, de placarder ses arguments sur les portes.
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Pourquoi un saint d’il y a 400 ans est l’antidote dont nous avons besoin
Le pape François pense que saint François de Sales, fêté le 24 janvier, peut donner des solutions pour lutter contre l’individualisme et écouter la voix de Dieu au quotidien.
Le pape François a publié la lettre apostoliqueTotum Amoris Est pour commémorer le 400e anniversaire de la mort de saint François de Sales (1567-1622), évêque et Docteur de l’Église. Par cette encyclique, le Saint-Père désire nous faire revisiter le 2e paragraphe de son exhortation apostolique Evangelii Gaudium (I – Une joie qui se renouvelle et se communique) :
Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée. Quand la vie intérieure se ferme sur ses propres intérêts, il n’y a plus de place pour les autres, les pauvres n’entrent plus, on n’écoute plus la voix de Dieu, on ne jouit plus de la douce joie de son amour, l’enthousiasme de faire le bien ne palpite plus. Même les croyants courent ce risque, certain et permanent. Beaucoup y succombent et se transforment en personnes vexées, mécontentes, sans vie.
Le pape François considère saint François de Sales comme un exemple et un antidote idéal contre le repli sur soi et l’individualisme.
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Nuit des Témoins : « La Croix est une réalité sanglante »
L’Aide à l’Église en Détresse (AED) organise cette semaine "la Nuit des Témoins", plusieurs veillées de prière destinées à rendre hommage aux chrétiens victimes de persécutions dans le monde. Reportage à Saint-Germain-en-Laye.
« Je crois que j’ai vraiment pris conscience des souffrances subies par les chrétiens d’autres pays », confie Domitille venue avec plusieurs autres guides d’Europe pour la première Nuit des Témoins de l’année 2023. « Je me sens bien plus concernée malgré la distance géographique qui me sépare d’eux. » Organisée chaque année depuis 2012 par l’AED, la Nuit des Témoins veut rendre hommage aux chrétiens persécutés pour leur foi et prend la forme de cinq veillées de prières. Alors que la première s’est tenue samedi 21 janvier à Saint-Germain-en-Laye, et la deuxième à Lyon dimanche 22 janvier, trois autres veillées doivent avoir lieu ces prochains jours à Nice, Lille et Paris. Au cours de ces soirées, tous les chrétiens sont invités à prier, chanter et méditer sur les fruits du martyre grâce aux témoignages, pleins d’espérance, de ceux qui ont vu et vécu la persécution.
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En marche pour la vie : « Le combat continue »
Ils étaient plusieurs milliers à manifester à Paris ce dimanche 22 janvier contre l’euthanasie et la constitutionnalisation de l’avortement. Leur motivation demeure intacte. Reportage.
Le froid était cinglant, mais il en fallait plus pour décourager ces manifestants pour la « marche pour la Vie ». Au cœur de leurs préoccupations cette année : la constitutionnalisation de l’avortement, étudiée au Sénat le 1er février prochain, et l’euthanasie, dont la légalisation est de nouveau au cœur des débats depuis cet automne. La Convention citoyenne sur la fin de vie terminait d’ailleurs sa quatrième session ce dimanche.
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Ce poème mondialement connu qui rappelle que Dieu est toujours là
Publié anonymement par une jeune femme en quête de sens en 1964, le poème « Des pas dans le sable » a touché des millions de personnes à travers le monde, pour son expression poignante de l’amour et de la présence indéfectible de Dieu, même dans les pires moments de la vie.
« Les jours où tu ne voyais qu’une seule empreinte de pas dans le sable, c’est moi qui te portais ». Écrit dans le plus grand anonymat en 1964, ce texte « Je fis un rêve » a finalement fait le tour du monde, tant son message à la fois joyeux et réconfortant a touché les cœurs.
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« Parler de guerre totale n’est pas une dramatisation excessive »
Dans son essai consacré à la “Philosophie de la guerre” (Économica), le philosophe Henri Hude décrit l’évolution de la guerre dans la pensée moderne. Il analyse pour Aleteia le désaccord fondamental entre les nations à l’origine du "conflit mondial par morceaux" dénoncé par le pape François.
Fondateur du pôle éthique et droit du centre de recherches de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, le philosophe Henri Hude voit dans la guerre moderne une exacerbation de la volonté de puissance des individualités. Pour rendre la guerre impossible, la Modernité rêve d’un Léviathan universel dont le pouvoir éliminerait les puissances politiques indépendantes. De nos jours, explique-t-il, les forces en présence s’opposent sur un désaccord fondamental qui traverse tous les conflits locaux, d’où la réalité d’une « guerre mondiale par morceaux », aux portes de la « guerre totale ».
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Sri Lanka : une décision historique après les sanglants attentats de Pâques
Dans un arrêt historique rendu le 13 janvier, la Cour suprême sri lankaise a reconnu les négligences de l’ancien chef de l’État avant les terribles attentats du dimanche de Pâques qui avaient fait 279 morts en 2019.
C’est une décision historique pour les chrétiens, et une première dans l’histoire du Sri Lanka : le 13 janvier, la Cour Suprême sri lankaise a reconnu l’ancien président Maithripala Sirisena ainsi que quatre autres responsables politiques coupables de négligence dans la terrible attaque terroriste qui avait frappé simultanément plusieurs églises le jour de Pâques, en 2019. Trois églises et des hôtels de luxe avaient été ciblés par une série d’attentats revendiqués par l’État islamique. 279 morts et plus de 500 blessés avaient été déplorés. Depuis, les fidèles n’ont eu de cesse de réclamer justice. Jusqu’ici en vain, puisque les demandes des catholiques n’avaient trouvé aucune réponse du côté de la justice sri lankaise.
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15 chrétiens meurent chaque jour dans le monde, victimes de persécutions
Un rapport annuel présenté mardi 17 janvier 2023 par l’ONG protestante Portes Ouvertes dénonce une intensification sans précédent de la persécution contre les chrétiens, toutes Églises confondues. Elle déplore également une expansion de la persécution dans plusieurs nouvelles zones géographiques.
C’est une année plus noire que jamais pour les chrétiens du monde. 360 millions d’entre eux ont été victimes de persécutions entre le 1er octobre 2021 et le 30 septembre 2022, soit un chrétien sur sept. Un bilan glaçant dressé par l’organisation protestantes Portes Ouvertes le 17 janvier 2023, dans son dernier Index mondial de persécution des chrétiens, qui répertorie 76 pays fortement persécutés et concerne toutes les confessions chrétiennes (catholiques, orthodoxes, protestants, baptistes, évangéliques, pentecôtistes, etc.).
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Birmanie : un village catholique et son église incendiés par la junte
La junte birmane a mis le feu à un village peuplé de catholiques de la région de Sagaing, dans le nord-est du pays, le dimanche 15 janvier 2023. Les militaires ont incendié l’église ainsi qu’un couvent voisin et 500 maisons.
En Birmanie, le cauchemar se poursuit pour les catholiques. L’agence Fides rapporte que les militaires de la junte birmane ont mené une action de grande envergure contre un village catholique du diocèse de Mandalay, à Chan Thar (nord-est de la Birmanie), le dimanche 15 janvier. L’église de l’Assomption, construite en 1894, a été incendiée, ainsi que le couvent des sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie (FMM), contraintes de quitter les lieux. La chapelle de l’adoration n’a miraculeusement pas été touchée par les flammes.
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François demande de prier pour le père Isaac Achi
Lors de l'audience générale du mercredi, le pape François a appelé les catholiques à prier pour le repos de l'âme du père Isaac Achi, brûlé vif le 15 janvier dernier dans son presbytère, au Nigeria.
« Je vous demande à tous de prier avec moi pour le père Isaac Achi, du diocèse de Minna, dans le nord du Nigeria, qui a été tué dimanche dernier dans sa maison paroissiale« , a déclaré le pape François à l’occasion de sa catéchèse du mercredi. Le prêtre de la région de Paikoro, au centre du pays, est mort brûlé vif dans un incendie déclenché par des des hommes armés.
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Quel effet aura l’envoi d’armement lourd à l’Ukraine ?
Après la France, plusieurs pays européens annoncent l’envoi d’armement lourd à l’Ukraine, sans que la portée de ces mesures soit réellement discutée. En outre, remarque le géopoliticien Jean-Baptiste Noé, l’usure des matériels et le temps nécessaire à leur fabrication rendent les annonces peu aisées à suivre.
Cela ressemble à une enchère publique : chaque joueur met son offre sur la table, nécessairement supérieure à celle du prédécesseur. Mais ici il s’agit d’armement et d’aide militaire à l’Ukraine. Après l’envoi d’aides humanitaires, puis d’armes de défense, les pays européens ont franchi un stade supérieur avec l’annonce d’envois de chars et de blindés. Un an après le début de l’invasion, le front patine et se stabilise en attendant, peut-être, une offensive au printemps. La Russie détient toujours près de 20% du territoire ukrainien et consolide ses positions, sans que l’on puisse assurer que l’armement fourni permettra une réelle modification des rapports de force.
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Démolir les églises « sans grand intérêt » ? Sauvons-les !
Ancienne ministre de la Culture, Roselyne Bachelot estime qu’il faut démolir les églises de France "sans grand intérêt", comme celles du XIXe siècle. Pour l’écrivain Xavier Patier, les milliers d’élus locaux du monde rural qui se battent pour sauver leurs églises ont reçu ces propos comme une gifle.
Je confesse que j’ai toujours eu du mal à supporter les provocations de Roselyne Bachelot. Peut-être parce qu’elle est avant tout une femme de sa génération — elle a eu vingt-deux ans en 1968 — Mme Bachelot reste une catholique qui n’en finit jamais de se faire pardonner d’être catholique, une privilégiée qui n’en finit jamais de cracher dans la soupe, une bourgeoise qui n’en finit jamais de déposer les armes de son héritage aux pieds des forces du monde. Comme ses bravades sont prévisibles ! Comme ses colères sont ordinaires !
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Sœur André, 118 ans et doyenne de l’humanité, rappelée à Dieu
La doyenne de l'humanité, la Française sœur André, est décédée mardi 17 janvier, à l'âge de 118 ans, après une vie marquée par son baptême catholique et le souci constant du service des autres.
Sœur André, doyenne de l’humanité s’en est allée à quelques jours de ses 119 ans. Lucile Randon, son nom à l’état civil, s’est éteinte dans la nuit de lundi à mardi a annoncé l’Ehpad Sainte-Catherine-Labouré de Toulon où elle résidait. Depuis plusieurs années, la religieuse, née le 11 février 1904 à Alès (Gard), ne cachait pas une certaine lassitude devant sa longévité même si elle blaguait volontiers sur le record de Jeanne Calment, morte, elle, à 122 ans en 1997. Mais « le bon Dieu ne m’entend pas », avait-elle lancé en janvier 2022 lors d’une interview, comme pour témoigner de son désir ardent d’être face à face avec Celui à qui elle avait consacré sa vie.
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Programme des pèlerinages diocésains 2023
Le service diocésain des pèlerinages de Digne vous propose son programme 2023.
Soirée thème sur la fin de vie au Bartèu
Le diocèse de Digne propose une soirée utile sur un thème d’actualité : la fin de vie.
Le Président de la République a annoncé la constitution d’une convention citoyenne sur le sujet, qui réunira 150 citoyens entre décembre 2022 et mars 2023, puis nos parlementaires voteront un texte de loi, un de ceux qui modèleront le visage de notre société.
Grâce à des intervenants très compétents sur le sujet, avec une volontaire ouverture bien au-delà des cercles de l’Église catholique, nous vous proposons de vivre une soirée enrichissante qui vous aidera à établir votre point de vue sur la question.
Ce sera le vendredi 20 janvier, à 19h15, au Bartèu, 27 avenue de la Roche à Peyruis (04310).
La « Petite Thérèse », un immense trésor pour notre temps
Le 2 janvier 2023, l’Eglise fête les 150 ans de la naissance de sainte Thérèse de Lisieux, le 2 janvier 1873 à Alençon. Un anniversaire auquel s’associe l’Unesco pour la biennale 2022-2023. Un signe fort, qui montre que le rayonnement de Thérèse s’étend bien au-delà de l’Eglise et des croyants : en tant que femme de paix, d’amour et de culture, elle touche en réalité l’humanité toute entière.
Qui aurait cru que celle que l’on surnomme affectueusement la « petite Thérèse » serait mise à l’honneur par l’une des plus grandes instances internationales ? Tous les deux ans, l’Unesco honore la mémoire de personnes qui ont œuvré dans les domaines de la paix, de l’éducation et des sciences. Que l’Unesco inscrive Thérèse sur la liste des anniversaires 2022-2023, cela signifie que le monde entier reconnaît l’héritage et le rayonnement de cette jeune carmélite normande devenue docteur de l’Eglise. « Les 193 Etats du monde ont considéré à l’unanimité que la mise en valeur de l’anniversaire de Thérèse de Lisieux était un bien pour l’humanité », a confié en décembre dernier Nicole Ameline, déléguée de la France à l’ONU à nos confrères de RCF.
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25 janvier 2006, le jour où Benoît XVI a surpris le monde entier
C'était la surprise. On s'attendait à ce que l'ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi consacre sa première encyclique aux dangers de la sécularisation ou aux effets désastreux de la mentalité de consommation sur l'esprit… Mais le 25 janvier 2006, c'est par un magnifique traité de l'amour, "Deus Caritas est" ("Dieu est amour"), que Benoît XVI a démarré son pontificat.
Personne ne s’y attendait. Datée du 25 décembre 2005 mais rendue publique le 25 janvier 2006, alors neuf mois après son élection au trône de saint Pierre, la première encyclique de Benoît XVI s’ouvre sur les paroles de saint Jean : « Dieu est amour ; celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui ».
Fidèle à l’esprit du concile Vatican II, ce document, dense et bref (une quarantaine de pages), traite du sens fondamental de l’amour dans la vie humaine, en le montrant sous toutes ses nuances. « Dans ma première encyclique, je veux parler de l’amour dont Dieu nous remplit et que nous devons communiquer aux autres », souligne le pape allemand.
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Benoît XVI, un pape de rupture dans la continuité
Joseph Ratzinger (1927-2022), connu sous le nom de Benoît XVI depuis son élection sur le trône de Pierre en 2005, a été une des figures les plus importantes de l'Église catholique au XXe siècle et XXIe. Retour sur le parcours de celui qui vient de s’éteindre à Rome, le 31 décembre 2022, à l’âge de 95 ans.
« À partir de 20 heures, je ne suis plus pape, ni pasteur suprême de l’Église catholique… Mais je veux continuer à travailler, avec mon cœur, avec mon amour, avec ma prière, avec ma pensée, avec toutes mes forces spirituelles pour le bien commun, pour le bien de l’Église et de l’humanité. » C’est avec ces mots, ses derniers en tant que pape en exercice, que Benoît XVI est entré l’Histoire le 28 février 2013. À l’étonnement de tous, depuis la fenêtre du Castel Gandolfo, il venait de mettre fin à sa mission de successeur de Pierre, bravant avec une singulière sérénité des siècles de tradition qui voulaient qu’un pontife meurt à sa tâche. Et c’est par ce paradoxe final, celui d’un homme capable de concilier une conception aiguë de la continuité spirituelle et intellectuelle de l’Église catholique à la possibilité d’une rupture spectaculaire et radicale qu’on peut être tenté de relire les grandes étapes qui jalonnent son immense parcours.
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Le pape émérite Benoît XVI est mort
Le pape émérite Benoît XVI est décédé à 9h34, le 31 décembre 2022, a annoncé Matteo Bruni le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège le même jour. L’état de santé du pontife émérite s’était récemment aggravé, le pape François appelant à prier pour son prédécesseur le 28 décembre.
« J’ai la douleur de vous annoncer que le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd’hui à 9h34 heures, au Monastère Mater Ecclesiae, au Vatican. D’autres informations vous seront communiquées dès que possible », a ainsi expliqué Matteo Bruni dans un communiqué envoyé à la presse à 10h32. Depuis sa renonciation en 2013, le pape allemand résidait au couvent Mater Ecclesiae, situé dans les jardins du Vatican.
Né en 1927 en Bavière, Joseph Ratzinger avait été élu sur le siège de Pierre le 19 avril 2005, avant de renoncer à sa charge le 28 février 2013. Son pontificat aura duré 7 ans, 10 mois et 9 jours. Il fut le premier pape à renoncer volontairement après le pape Célestin V, en 1294.
Source Aleteia.
Bénédiction Urbi et Orbi : le Pape exhorte à mettre « fin à cette guerre insensée »
Lors de sa traditionnelle bénédiction de Noël Urbi et Orbi, dimanche 25 décembre, le pape François a demandé la fin "immédiate" de la guerre dans plusieurs pays du monde.
« Sur ce petit visage innocent, reconnaissons celui des enfants qui, dans toutes les régions du monde, aspirent à la paix ». C’est l’invitation du pape François en évoquant la naissance de Jésus lors de la bénédiction Urbi et Orbi qu’il a présidée le jour de Noël, le 25 décembre 2022, place Saint-Pierre. Évoquant particulièrement l’Ukraine, il a exhorté à « mettre fin immédiatement à cette guerre insensée ».
La nuit de Noël où s’enfouit Dieu
Dans la nuit de Noël et de nos misères, surgit la lumière qui nous éclaire les uns les autres. Cette lumière qui ne cache rien, écrit le père Benoist de Sinety, n’est pas une lumière qui aveugle, elle est celle d’un amour qui ne s’enfuira jamais.
Dans les fumées de la rue d’Enghien à Paris où la foule crie vengeance. Dans le ressac qui chahute les frêles embarcations de ceux qui cherchent à gagner une terre de promesses. Dans l’écho sourd des lèvres qui mendient et des mains qui se tendent. Dans les voyageurs malmenés et les familles séparées et les larmes d’un vieux qui tremble de ne pas vivre assez pour voir une fois encore ceux qu’il a tant aimé. Dans la foule grouillante qui consomme, insatiable, tournant comme à l’aveugle autour des mêmes enseignes. Dans le cœur de celui qui attend l’appel qui ne vient pas comme dans celui de qui, obstinément, refuse de décrocher. Dans les lèvres qui esquissent un baiser tout timide, et sur la joue ou la bouche de qui l’accueillera. Dans l’assemblée joyeuse qui chante toute la nuit, sous les tropiques d’Afrique, ou dans celles, plus pudique et timide de nos églises de l’Ouest. Voici Noël où s’enfouit Dieu.
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Quand l’enfance de Dieu rencontre l’enfance des hommes
Noël, c’est l’enfance de Dieu qui se réfugie dans notre propre enfance. Pour l’écrivain et poète Jacques Gauthier, c’est dans cet enfant toujours vivant au fond de notre âme que surgira l’émerveillement de l’amour qui nous cherche.
La forte charge émotionnelle et symbolique de Noël nous échappe sans cesse. Comment peut-il en être autrement ? Cette fête si riche de sens et de beauté est centrée sur l’attente d’une présence, la naissance de ce qui nous dépasse. Nous éprouvons souvent de la nostalgie ce jour-là, où joie et tristesse sont étroitement entremêlées. Nous ne serons jamais à la hauteur d’un tel mystère d’intériorité et d’adoration, à moins de rester enfants, ou poètes, ce qui revient au même. Nous voulons faire tant de choses alors qu’il suffit d’être. Les réveillons, les cadeaux, les cantiques ne sont pas de taille à rivaliser avec la révélation de l’enfant endormi sur la paille : « Douce nuit, sainte nuit ! / Dans les cieux ! L’astre luit. / Le mystère annoncé s’accomplit. / Cet enfant sur la paille endormi, / C’est l’amour infini. »
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[HOMÉLIE] Dans le secret de la crèche, la victoire de l’armée des ombres
Dominicain du couvent de Bordeaux, le Fr. Jean-Thomas de Beauregard commente l’évangile de la Nativité (Lc 2, 1-14). Dans le secret de la nuit de Bethléem, la résistance de l’armée des ombres s’organise autour du petit enfant. Un jour, on le pressent déjà, ce sera la libération !
Sur les ondes de la radio angélique, un appel retentit : « Ici Bethléem, je répète, ici Bethléem, les bergers parlent au berger, je répète, les bergers parlent au berger. » Les bons anges pourtant réunis en chœur pour chanter la gloire de Dieu sur la terre à grands renforts de trompettes célestes se font discrets. C’est que les démons pourraient capter leur émission, et décider un attentat contre l’enfant. Du reste, c’est ce qu’ils suggèreront très vite à Hérode, qui fera exécuter tous les enfants nouveau-nés pour supprimer le petit roi de la crèche, en vain.
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Le procès de saint Étienne, le premier martyr de l’Église
D’après la Bible, saint Etienne, aussi appelé Stephanos, avait le visage d’un ange et la sagesse d’un prophète. Doté d’une foi imperturbable et rempli de l’Esprit saint, il a été choisi par ses pairs pour devenir diacre avec six autres et assister la nouvelle communauté. L'Église le célèbre le 26 décembre.
Jérusalem, an 34. Il fait si beau en ce triste jour. Le soleil illumine la sainte cité, il n’y a pas un nuage dans le ciel et une brise agréable circule dans les rues. Une paix similaire règne dans le cœur d’Étienne. Lui-même se surprend d’être aussi calme alors qu’on lui a tendu un piège devant chez lui et qu’on le traîne à présent comme un malpropre. Il sait très bien où on l’emmène ainsi. C’est devant le Sanhédrin, le tribunal suprême, qu’il va comparaître et devoir répondre de sa foi.
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Claudel, ce chrétien de Noël
Nos lectures, elles aussi, peuvent être liturgiques, nous aider à méditer sur les mystères que nous célébrons dans la foi. Paul Claudel, converti un jour de Noël, est ainsi l’auteur d’œuvres empreintes de la lumière et du mystère de Noël.
Le jour de Noël 1886, alors qu’il assiste aux vêpres à Notre-Dame de Paris, Paul Claudel est comme illuminé par la foi, qu’il ne quittera plus. Son œuvre littéraire, immense et tout à fait singulière, est emprunte de l’esprit de la Nativité. Elle accorde également une place unique à la Vierge Marie qui l’aura accompagné dans son chemin vers le Christ, celui qu’il a connu en entendant le Magnificat.
Le théâtre claudélien a trouvé comme son achèvement dans Le Soulier de satin, pièce en quatre journées publiée en 1929 mais peu mise en scène étant donné sa longueur (douze heures d’un texte baroque fort éclectique). Son sous-titre à lui seul donne des indications. « Le pire n’est pas toujours sûr » prévient le dramaturge au début d’une intrigue qui relate des amours impossibles entre Prouhèze et Rodrigue.
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Ces pays dans lesquels le petit Jésus a interdiction de naître
Il y a généralement deux causes à l’hostilité d’un gouvernement de voir Noël être célébré : l'idéologie communiste et le fondamentalisme islamique.
Si l’Enfant-Jésus, la Vierge Marie et saint Joseph ont affronté en leur temps la vicieuse persécution d’Hérode, la situation des chrétiens d’aujourd’hui dans plusieurs pays du monde se révèle parfois tout aussi difficile quand il s’agit de célébrer la Nativité. Si dans les pays occidentaux, on déplore parfois la sécularisation rampante et la surenchère commerciale qui entoure la période de l’Avent, ailleurs célébrer la naissance de Jésus est officiellement interdit quand cela ne conduit pas à risquer la mort. Voici les pays qui se distinguent tristement pour interdire, ou presque, au petit Jésus de naître le 25 décembre.
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Les chrétiens d’Orient persona non grata sur Arte
La chaine franco-allemande Arte a annoncé mardi 20 décembre son refus de diffuser les spots payants de L’Œuvre d’Orient, dans le cadre de la campagne de Noël.
Les chrétiens d’Orient interdits de publicité sur Arte pour Noël ? C’est en tout cas ce que dénonce l’Œuvre d’Orient, association engagée auprès des chrétiens d’Orient depuis plus de 160 ans dans un communiqué diffusé ce vendredi 23 décembre. La chaine de télévision franco-allemande Arte a en effet annoncé son refus de diffuser les spots payants de l’Œuvre d’Orient dans le cadre de sa campagne de Noël. « En Irak, Syrie, Ukraine, Arménie, Éthiopie, les communautés chrétiennes, qui sont au premier plan sur des lignes de fractures, affrontent des crises d’une rare violence », rappelle l’association. « Par leurs actions humanitaires, et malgré les discriminations qu’ils subissent, les chrétiens d’Orient restent au service de l’ensemble de la population. »
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EctoLife, ou la procréation technologiquement assistée
Vous voulez un enfant, et la grossesse vous gêne ? Pratiquez l’utérus artificiel, une technique qui, demain, sera peut-être disponible, et sur laquelle travaillent de nombreux chercheurs. Un producteur de cinéma a même imaginé une "ferme à bébés", baptisée EctoLife, où l’on peut suivre la gestation de son embryon en direct. Dystopie ou anticipation ?
« Producteur, cinéaste et communicateur scientifique », Hashem Al-Ghaili est à l’origine du concept de « ferme à bébés » EctoLife. « Extrapolé à partir de l’état actuel de la recherche sur la fertilité », rapporte le site d’information scientifique New Atlas, il a imaginé, des « nacelles de croissance » transparentes, disposées par centaines dans un environnement idéalisé. Autrement dit une batterie d’utérus artificiels. Pourquoi EctoLife ? Parce que la technique consistant à faire se développer un embryon puis un fœtus en dehors du ventre de la femme, dans un utérus artificiel, se nomme l’ectogenèse. Selon Hashem Al-Ghaili, ce « modèle de parentalité sera possible d’ici quelques années, et généralisé d’ici quelques décennies ».
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Trois prêtres enlevés au Nigeria en moins d’une semaine
Trois prêtres ont été enlevés au Nigeria en moins d’une semaine, entre le 17 et le 22 décembre. Il s’agit du père Christopher Ogide, du père Sylvester Okechukwu et du père Mark Ojotu.
Des enlèvements inquiétants. Le père Mark Ojotu, aumônier de l’hôpital Sainte-Marie de Okpoga, dans l’État de Benue, à l’est du Nigeria, a été enlevé le 22 décembre. Il s’agit du troisième enlèvement en moins d’une semaine. L’évêque d’Otukpo a demandé aux fidèles de « prier pour la libération rapide du prêtre et de tous ceux qui sont aux mains des ravisseurs ».
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Une prière pour bénir sa crèche de Noël
La crèche est installée et attend d'accueillir Jésus le 25 décembre : pourquoi et comment bénir l’endroit qui abritera le santon du sauveur à Noël ? Cette prière de bénédiction peut être menée par n’importe quel membre de la famille.
La présence de la crèche dans un foyer marque la période de l’Avent et rappelle l’attente de Noël. La crèche familiale est l’une des traditions les plus appréciées de la saison de Noël. Si la crèche est un bon outil pédagogique pour les enfants, sa bénédiction peut aussi être un bon moyen de revaloriser son importance et de lui redonner une dimension spirituelle. Sa bénédiction peut être réalisée par n’importe quel membre de la famille.
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Trois conseils pour assurer une vigilance spirituelle
"Veillez et priez", dit l’Évangile. Cette exhortation revient à de multiples reprises dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament. Pourquoi l’état de vigilance est-il si fondamental dans la spiritualité chrétienne ?
« Nous n’avons besoin de rien d’autre que d’un esprit vigilant », a dit Abba Poemen (né vers 340), considéré comme l’une des plus grandes figures des pères du Désert et le maître du discernement. La vigilance, une vertu que le pape François a lui aussi invité à travailler quotidiennement dans son audience générale, ce mercredi 14 décembre par cette exhortation : « Veillez sur vos cœurs !«
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Les leçons des Pères du désert pour vaincre l’orgueil
Si la chute de Satan est due à son orgueil, il est donc primordial pour un chrétien de rejeter ce poison de l’âme s’il veut rester uni à Dieu. Dès la fin du IIIe siècle, les Pères et Mères du désert, des hommes et des femmes désireux de vivre la radicalité évangélique, ont cultivé par-dessus tout l’humilité et ont partagé leur sagesse avec leurs contemporains. Comment pratiquaient-ils l’humilité et quel est leur enseignement pour vaincre l’orgueil ?
Les Pères du désert sont des hommes qui, passionnés par le Christ, se sont retirés dans le désert pour vivre un cœur à cœur avec Dieu, dans la solitude. Ils vécurent aux premiers temps du christianisme (à partir de la fin du IIIe siècle si l’on se réfère au premier reconnu, Antoine le Grand, jusqu’au VIIe siècle), essentiellement au Moyen-Orient. Les Pères les plus connus sont ceux du désert d’Egypte. Parmi eux, il y avait les ermites ou anachorètes, ceux qui vivaient seuls, et les cénobites, ceux qui vivaient en communautés.
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Prier à la manière des Pères du désert : les métanies
Une tradition primitive et orientale, adoptée, dans notre monde contemporain, par certains mouvements monastiques, consiste à prier de tout son corps, en s’abaissant jusqu’au sol ou en se prosternant. Une manière de demander pardon, de se rappeler notre fragile condition humaine et d’espérer en la Résurrection dans le Christ.
Le terme « métanie » vient du grec metanoia qui signifie retournement, conversion. La pratique des métanies remonte à la tradition primitive et orientale des Pères du désert.
Un geste pénitentiel
Les apophtegmes des Pères du désert montrent fréquemment des moines, repris par leur abba (père spirituel), faire devant ce dernier une métanie pour reconnaître leur faute et demander pardon. Ce geste a été repris par les liturgies orientales puis les mouvements monastiques. Il désigne d’abord un geste pénitentiel, accompagnant la prière, et existe sous deux formes : les petites métanies où l’on s’incline en touchant le sol de la main droite, et les grandes métanies où l’on se prosterne complètement en touchant le sol du front. L’une et l’autre sont suivies d’un signe de croix.
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Fin de vie : rendre aux plus faibles leur dignité de personne reliée aux autres
Prendre soin de celui qui souffre ne se fera pas en ramenant autrui au statut d’individu, mais en lui rendant sa dignité de personne. La grandeur d’une nation, rappelle le père Benoist de Sinety, curé de la paroisse Saint-Eubert de Lille, tient d’abord dans la manière dont elle prend soin des plus faibles et de la manière dont ils sont reliés aux autres.
Dans son édition du 8 décembre, l’hebdomadaire l’Express publie une tribune signée d’un certain nombre de personnalités parmi lesquelles quelques éminentes et beaucoup de médiatiques. L’humanisme qui les anime est une profession de foi : ils se présentent en fiers combattants d’une cause qui manifestement leur tient à cœur plus que toute autre et s’enracine, écrivent-ils, dans la lutte « pour la liberté des individus et l’égalité des citoyens ». Est-il question de donner à manger à ceux qui ont faim ? de prendre soin de ceux qui sont à la rue ? de militer pour que la dignité humaine soit reconnue à des prisonniers entassés dans des prisons surpeuplées ? Exigent-ils une politique migratoire plus respectueuse des droits des personnes ? Partagent-ils leur souhait de s’engager pour que notre système de santé prenne toujours mieux en compte l’accompagnement des plus souffrants ? Rien de tout cela : mais l’utilisation du terme « individu » est un signal du combat mené et des raisons pour lesquelles il l’est.
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Cette église de la Loire ouverte tous les jours grâce à un musulman
Algérien musulman résidant à Saint-Chamond (Loire) depuis plus de 70 ans, Abdelkader Zennaf fréquente l’église Saint-Ennemond depuis sa prime enfance, au point de s’être proposé pour l’ouvrir et la fermer sept jours sur sept.
À Saint-Chamond, Abdelkader Zennaf est une gloire locale. Il a eu droit plusieurs fois aux honneurs de la presse en raison de sa forte implication dans la vie de la cité et de son impressionnante collection d’ustensiles de cuisine en aluminium : 4.500 pièces, la deuxième collection la plus importante de France ! « Je ne l’ai pas constituée par désœuvrement ou tocade, se justifie-t-il, mais par obsession de la transmission. Pour moi, la mémoire est sacrée : préserver le patrimoine me paraît fondamental. »
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Euthanasie et dons d’organes : que retenir des résultats espagnols ?
La proportion de dons d’organes après euthanasie est très élevée en Espagne. Alors que certains pays comme la France souffrent d’un manque de donneurs, le lien entre euthanasie et transplantations d’organes ne manque pas de soulever des questions.
Au cours de sa première année de dépénalisation, 172 euthanasies ont été pratiquées en Espagne indique le quotidien El País. Parmi les personnes y ayant eu recours, 44 ont fait don de leurs organes. Une proportion qui a surpris jusqu’à l’Organisation nationale des transplantations (Organización Nacional de Trasplantes, ONT). Pourtant l’organisme avait pris les devants. Ainsi, d’après Redacción Médica, avant même la publication d’un protocole officiel, les prélèvements d’organes sur des personnes euthanasiées avaient commencé. Désormais ce sont 120 patients qui ont été greffés avec des organes de personnes euthanasiées. « Grâce aux techniques de conservation sophistiquées que nous avons mises en place, nous avons pu réaliser toutes sortes de greffes, y compris des greffes de cœur », précise la directrice de l’ONT Beatriz Domínguez-Gil à Redacción Médica. Des cœurs qui continuent de battre, mais dans d’autres corps.
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