Ce dimanche aura lieu le premier tour des élections législatives. Ce scrutin permet de s’interroger sur le sens de son vote : pourquoi voter, comment voter ? C’est surtout l’occasion de réfléchir à sa responsabilité politique. L’élection n’a pas pour but de délivrer un message, mais de faire progresser le bien commun.

Une tentation revient toujours à chaque élection chez les citoyens de conviction : voter pour le bien, ou contre le mal. Autrement dit, choisir comme si le bien et le mal dans la société dépendaient des urnes. Cette vision relève d’un moralisme inspiré par un certain relativisme démocratique : le bien et le mal ne dépendent d’aucune majorité. L’élection est un acte purement pratique, qui n’a rien de sacré.

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