En images : les plus belles mises au tombeau de France
La mise au tombeau est le dernier épisode de la Passion du Christ. Cette scène muette, jouée au Moyen Âge sur le parvis des églises, devient un sujet de prédilection dans la sculpture populaire à la fin du XVe siècle.
La mise au tombeau illustre le moment précis où le Christ est déposé dans le sépulcre, après avoir été descendu de la Croix et enveloppé d’un linceul. Cette scène de l’ensevelissement du Christ porte aussi le nom de Sépulcre. Les mises au tombeau sculptées, à taille humaine, apparaissent à la fin du Moyen Âge. Elles font écho aux préoccupations des hommes de ce temps, fascinés par la mort, hantés par le Jugement dernier et par leur propre Salut. Les Mystères de la Passion joués sur le parvis des églises attirent les foules. La popularité de la scène muette de l’ensevelissement du Christ, l’ultime et la plus pathétique, est à l’origine de la production de mises au tombeau monumentales, dans les Flandres, en Lorraine, en Champagne et en Bourgogne.
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La Semaine sainte douloureuse des chrétiens : en Chine, des croyants sous pression
Les catholiques et protestants de Chine s'apprêtent à fêter Pâques toujours sous la surveillance étroite du Parti communiste. Sinisation du discours religieux, arrestations, églises fermées ou démolies, symboles chrétiens retirés... Les chrétiens de Chine endurent avec résilience une persécution qui ne faiblit pas.
Célébrer Pâques pourrait bien s’apparenter à un parcours du combattant pour les croyants de Chine. Sous surveillance constante du pouvoir communiste, les religions catholique et protestante sont considérées avec une méfiance qui se répercute sur la vie ecclésiale, chaque jour un peu plus entravée. Confrontés à des restrictions quotidiennes de leur liberté de culte, les chrétiens sont contraints de promouvoir la traditionnelle fête du Printemps, qui célèbre la transition entre la fin de l’hiver et le retour du soleil dans la continuité de la « sinisation » des religions voulue par le Parti Communiste Chinois (PCC). L’objectif : aligner les religions sur la doctrine, l’idéologie et le discours communistes, notamment les religions « étrangères » (christianisme et islam) perçues comme des formes d’incursions occidentales.
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Semaine Sainte 2024 : Jeudi Saint
Les pères Charbel et Paul-Marie nous proposent des enseignements durant la Semaine Sainte
Lundi, mardi, mercredi : père Charbel
Jeudi, vendredi, samedi : père Paul-Marie
Jeudi saint : "l'Eucharistie, mystère de lumière"
Enregistrement audio du jeudi 28 mars au prieuré des Frères de Saint-Jean aux Jaumes (Châteaufort).
Semaine Sainte 2024 : Mercredi Saint
Les pères Charbel et Paul-Marie nous proposent des enseignements durant la Semaine Sainte
Lundi, mardi, mercredi : père Charbel
Jeudi, vendredi, samedi : père Paul-Marie
Mercredi saint : "la grâce de l'Esprit Saint, semence de gloire"
Enregistrement audio du mercredi 27 mars au prieuré des Frères de Saint-Jean aux Jaumes (Châteaufort).
Semaine Sainte 2024 : Mardi Saint
Les pères Charbel et Paul-Marie nous proposent des enseignements durant la Semaine Sainte
Lundi, mardi, mercredi : père Charbel
Jeudi, vendredi, samedi : père Paul-Marie
Mardi saint : "le commandement ancien et nouveau à la fois"
Enregistrement audio du mardi 26 mars au prieuré des Frères de Saint-Jean aux Jaumes (Châteaufort).
Jeux Olympiques : réconcilier corps et âme, l’ambition d’Holy Games
Réconcilier corps et âme, c’est l’ambition du projet Holy Games, le programme de mobilisation de l’Église catholique pour accompagner le monde du sport pendant les Jeux olympiques de Paris. Membre fondateur, François Morinière présente avec Isabelle de Chatellus, directrice du projet, les initiatives auxquelles tous les catholiques sont conviés.
MMA, trail, salle de musculation, e-sport : voici les nouvelles formes de sport qui font le plein aujourd’hui. Les jeunes peinent à regarder un match de football de 90 minutes et la technique du tennis est remplacée par le padle jugé plus ludique. Le sport est-il en train de perdre son âme ? Certainement pas ! Reprenons notre souffle ! Nous sommes 80% à vivre, pratiquer, regarder, vibrer à travers le sport : du sportif du dimanche, au sportif de canapé en passant par le sportif professionnel, toutes les nouvelles formes de sport sont bien l’expression d’un besoin accru d’expression de notre vitalité par le sport, mais comment, en chrétien, vivre ces nouvelles formes de pratiques ?
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Traquer le mal ou choisir le bien ?
Comment convertir son cœur au cours du carême ? Non pas en traquant le mal en nous, mais en choisissant de faire le bien, même modestement, car c’est ce pourquoi nous existons.
Avec Jean-Baptiste, le précurseur qui redresse les chemins de nos cœurs pour nous préparer à reconnaître Jésus, nous avons appris que pour recevoir Dieu, il faut convertir nos cœurs. Si nous tendons l’oreille, nous entendons encore résonner sa voix tout le long du carême et nous pouvons en profiter pour essayer de mieux comprendre sur quoi repose notre conversion.
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Nicaragua : 4.800 processions annulées pour la Semaine sainte
Au Nicaragua, les catholiques font face à une nouvelle vague d’interdictions à l’approche de Pâques. Au moins 4.800 processions en extérieur ont été interdites tout au long du carême et lors de la Semaine sainte à venir par le gouvernement dictatorial de Daniel Ortega.
Dans les rues nicaraguayennes, il n’y aura – presque – personne pour célébrer la Semaine sainte et Pâques. Alors que les processions en extérieur font partie des traditions fortement ancrées dans le pays, le gouvernement de Daniel Ortega a décidé d’en interdire bon nombre. Entre les vendredis de carême et la Semaine sainte, au moins 4.800 processions ont ainsi été interdites, rapporte Martha Patricia Molina, avocate pénaliste nicaraguayenne en exil.
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Semaine Sainte 2024 : Lundi Saint
Les pères Charbel et Paul-Marie nous proposent des enseignements durant la Semaine Sainte
Lundi, mardi, mercredi : père Charbel
Jeudi, vendredi, samedi : père Paul-Marie
Lundi saint : "Jésus veut nous faire entrer dans quelque chose de nouveau"
Enregistrement audio du lundi 25 mars au prieuré des Sœurs Contemplatives de Saint-Jean à Terre-Basse (Châteaufort).
Semaine Sainte, secret des chrétiens : un message du père Antoine Thomas depuis le Cameroun
Oui, nous savons par le don de la Foi, que Jesus-Christ, Dieu fait homme, nous a pardonné nos péchés en nous manifestant son amour par son sacrifice suprême de la Croix. Nous savons aussi que c'est par le sacrement du Baptème que nous recevons la vie divine, appelée "grâce". Mais comprenons-nous pourquoi nous avons encore besoin d'aller a la messe et pourquoi Jesus a institué le sacrement de l'Eucharistie? Quelle est notre réponse à ceux qui nous le demandent?
Vivez la Semaine Sainte avec KTO !
Vivez la Semaine Sainte avec KTO ! Cette grande semaine nous conduit au cœur de l’année liturgique et du mystère pascal, depuis l’entrée du Seigneur à Jérusalem avec les Rameaux et sa Passion, jusqu’à sa résurrection au matin de Pâques.
En communion avec les chrétiens des différents continents, KTO retransmet les célébrations et les offices de prière en direct de Terre Sainte, de Rome, ainsi que de Paris, Lourdes, Marseille et Keur Moussa. Retrouvez toute la programmation spéciale et les horaires des offices ci-dessous.
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Deux excellentes raisons d’aller à la messe chrismale
Aller à la messe chrismale, durant la Semaine sainte, est une belle manière de manifester l’unité de l’Église et de soutenir les prêtres de son diocèse.
Non, la messe chrismale n’est pas réservée aux prêtres. Les fidèles sont vivement invités à participer à cette célébration qui a lieu une fois par an pendant la semaine sainte et au cours de laquelle l’évêque bénit les huiles saintes et consacre le Saint-Chrême. Généralement, la messe chrismale a lieu le Jeudi Saint au matin, mais pour faciliter la participation des fidèles, de nombreux diocèses la célèbrent un soir du début de la Semaine sainte, le lundi, le mardi ou le mercredi. Voici deux bonnes raisons de ne pas la rater cette année !
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En Birmanie, les catholiques à l’aube d’une Semaine sainte éprouvante
En Birmanie, où la guerre fait toujours rage entre forces de défense populaires et junte, la minorité catholique se prépare à vivre une Semaine sainte particulièrement éprouvante. Loin de leurs maisons et de leurs paroisses, les fidèles achèvent leur Carême dans la souffrance.
En Birmanie, les catholiques se préparent à vivre une Pâque au goût amer, alors que la guerre civile laisse la population exsangue. L’intensification des combats qui opposent la junte aux forces de défense du peuple a provoqué une escalade sans précédent des attaques contre les civils, alerte l’ONU dans un dernier communiqué. Les raids aériens auraient ainsi été multipliés par cinq sur les cinq derniers mois.
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[HOMÉLIE] Des Rameaux à la Croix, Jésus maître des événements
Le père Mickaël Le Nézet, curé de la paroisse de Rochefort, commente les lectures des Rameaux et de la Passion du Seigneur. Depuis le triomphe des Rameaux jusqu’à l’anéantissement de la Croix, Jésus ne renonce à aucune souffrance, il fait le choix du don coûte que coûte, abandonné dans les mains de son Père.
Des consignes données aux disciples pour son entrée triomphale à Jérusalem jusqu’à celles données pour préparer la Pâque, Jésus se révèle maître des événements. Il conduit les choses. Tout au long du récit de la Passion que nous entendons le jour des Rameaux, Jésus ne subit pas plus les événements. Il connaît le cœur de l’homme. Il sait de quoi il est capable. Il sait qu’il va être renié, livré, abandonné des siens. Il sait que son heure est proche. Alors que des sentiments de haine et de violence, d’aigreur et de jalousie habitent le cœur des soldats et des autorités religieuses, Jésus lui, garde son calme, souvent même, demeure dans le silence.
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Peut-on être « croyant, non pratiquant » ?
La philosophe Jeanne Larghero éclaire pour Aleteia les petites et grandes questions de l’existence à la lumière de l’éthique chrétienne. Elle répond cette semaine à ces croyants qui ne pratiquent pas leur foi : croire en Jésus-Christ sans le suivre… est-ce le croire ?
Certaines distinctions ont la vie dure, alors qu’elles ne recouvrent pas vraiment la réalité. Faisons un sort à la ligne de partage qui séparerait le croyant (celui qui croit que Dieu existe) du non-croyant (celui qui ne croit pas à l’existence de Dieu, ou celui qui dit ne croire en rien). En réalité, l’athéisme est une croyance : je crois que Dieu n’existe pas, voilà plutôt la formulation qui lui convient. Il s’agit d’ailleurs d’une croyance matérialiste qui ne sera revendiquée qu’à partir de l’époque moderne.
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Pourquoi cet engouement pour saint Joseph ?
Comment faut-il comprendre la reconnaissance tardive dans l’Église de la place unique de saint Joseph dans le dessein du salut ? Pour Joseph-Marie Verlinde, fondateur de la Famille de Saint-Joseph, auteur d’un récent "Joseph de Nazareth" (Artège), si les derniers papes ne cessent de donner à Joseph une place de plus en plus importante, nous ne sommes sans doute qu’au tout début de la révélation de son rôle dans le mystère de l’Incarnation.
Saint Joseph a toujours été un des saints préférés de la piété populaire, alors qu’il fut longtemps « boudé » par le Magistère pour une raison théologique discutable : il ne fallait pas offrir des arguments à ceux qui mettent en doute la virginité perpétuelle de la Mère de Dieu. Et voilà qu’à la fin du XIXe siècle et surtout au XXe siècle, les choses vont rapidement évoluer. Le 8 décembre 1870, le pape Pie IX déclarait saint Joseph, le chaste époux de la Vierge Marie, patron de l’Église universelle. Le 19 mars 1961, Jean XXIII choisit saint Joseph comme protecteur du concile Vatican II ; et le 13 novembre 1962, le même Jean XXIII voulut que son nom soit invoqué au canon de la première prière eucharistique, aussitôt après celui de la Vierge Marie.
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« Aide à mourir » : de plus en plus de voix s’opposent au texte
Les contours du projet de loi sur "l’aide à mourir" présentés par Emmanuel Macron dans une interview le 10 mars suscitent une vive contestation au-delà des clivages traditionnels.
Alors que le projet de loi sur l’aide à mourir doit être présenté ces jours-ci au Conseil d’État avant d’être examiné à partir du 27 mai à l’Assemblée nationale, les contours du texte, révélés par Emmanuel Macron par voie de presse le 10 mars, n’en finissent pas de faire réagir. Vivement et largement. Dans les heures qui ont suivi les soignants et professionnels de santé ouvrant dans les soins palliatifs au premier rang desquels la Sfap ont dénoncé tour à tour « un modèle ultra-permissif », « un calendrier indécent » et un « mépris du travail des soignants ». L’Église, par la voix du président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a dénoncé avec force « la tromperie » d’un tel texte.
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« Dans l’Eucharistie, le premier à avoir faim, c’est Dieu »
Comment échapper à l’ennui lors de la messe ? C’est le sujet du dernier livre du père Joël Guibert : "L’Eucharistie" (édition Artège). Pour Aleteia, il explique pourquoi une meilleure compréhension du mystère de la messe fait grandir le désir de l’Eucharistie. Ce désir, dit-il, est d’abord le désir de Dieu : "À la messe, c’est Dieu qui a faim de nous."
La messe est au cœur de la vie du chrétien, mais qui n’a pas éprouvé lors de l’assemblée dominicale lassitude et ennui, ou parfois de l’agacement devant une liturgie qui paraît décalée ? Comprendre ce qui se joue à chaque messe fait grandir en nos âmes le désir de Dieu et la faim de l’Eucharistie, explique le père Joël Guibert. En apparaissant pour ce qu’elle est réellement, le sacrifice de la croix rendu présent sur l’autel, notre participation intérieure à la messe ne peut que changer, et changer notre vie.
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La législation sur l’avortement, une logique libérale ?
Avec l’inscription de l’avortement dans la Constitution, le législateur s’inscrit dans une logique du libéralisme politique, observe l’historien Paul Airiau. S’il transfère son pouvoir de déterminer ce qui est humain et ce qui ne l’est pas, il reconnaît à l’État le pouvoir souverain de décider le bien et le mal.
« La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. » Tel est donc le nouvel alinéa de l’article 34 de la constitution depuis la promulgation de la loi 2024-200 du 8 mars 2024. Il vaut la peine de se pencher sur cette formulation pour en saisir les logiques profondes — non pas la question de la distance qui existe toujours entre les affirmations et les conditions de leurs réalisations, mais bien l’univers idéel dont elle relève et qu’elle institue.
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En Malaisie, 1.700 catéchumènes recevront le baptême la nuit de Pâques
En Malaisie, 1.700 adultes se préparent à recevoir le baptême dans la nuit de Pâques 2024. Dans ce pays majoritairement musulman, les demandes de baptême continuent d'augmenter d'année en année.
Bonne nouvelle ! 1.700 catéchumènes se préparent à recevoir le baptême lors de la veillée pascale, en Malaisie, rapporte l’agence Fides. Depuis plusieurs années, ce pays pourtant majoritairement musulman enregistre un nombre croissant de demandes de baptêmes de la part d’adultes. Les diocèses ont ainsi mis en place, avec leurs paroisses, de plus en plus de parcours de catéchuménat afin de préparer ceux qui le désirent à la réception de ce sacrement.
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Sous l’euthanasie, le droit à sourire dans l’indignité
Pour neutraliser leurs adversaires, les militants de l’euthanasie pratiquent parfois la méthode douce, qui n’est pas la moins efficace. Ils usent du sourire, dans son "sirupeux redoutable", remarque l’écrivain Henri Quantin, pour installer leur colonisation idéologique par les bons sentiments.
Face aux empêcheurs d’euthanasier en toute bonne conscience, ceux qui exercent le magistère médiatique utilisent tantôt la méthode forte, tantôt la méthode douce. La méthode forte, qui ne dépasse pas trop le domaine verbal pour l’instant, est de loin la plus en usage. Pour en avoir un aperçu, il suffit d’allumer France Inter, où elle tourne à plein régime et à visage découvert : ricanements au seul nom d’un adversaire non aligné, citations discréditées immédiatement par les réactions gloussantes des chroniqueurs, interruption agressive de tout invité qui ne répond pas dans le sens du vent progressiste.
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Le droit à l’euthanasie se transformera tôt ou tard en droit à euthanasier
Pour Laurent Stalla-Bourdillon, prêtre-enseignant au Collège des Bernardins, "être suicidé" par un professionnel de santé ou par un parent est humainement inconcevable. Tôt ou tard, ce droit à l’euthanasie se transformerait en droit à euthanasier.
Selon certaines personnes, la cause de l’euthanasie serait pour notre époque ce que fut le combat pour l’IVG en 1975 : « Les forces qui s’opposent au droit à une aide médicale à mourir rappellent celles qui, il y a cinquante ans, s’opposaient à l’IVG » lit-on dans une tribune publiée dans Le Monde. C’est en partie vrai puisque donner la mort devient une fois de plus la solution. « Ce qui est annoncé ne conduit pas notre pays vers plus de vie, mais vers la mort comme solution à la vie » réagissait le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort. Il s’agit d’abréger la vie d’une personne malade et de supprimer la vie d’un enfant à naître. Au terme ou au commencement, la vie physique d’une personne humaine est pourtant bien plus qu’une question de biologie. C’est pour toute la communauté humaine, une question spirituelle !
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Afrique du Sud : trois moines et un prêtre tués en deux jours
Trois moines coptes orthodoxes ont été tués à l'arme blanche dans leur monastère en Afrique du Sud, le 12 mars 2024. Le lendemain, à plusieurs centaines de kilomètres, le père William Banda, prêtre catholique zambien, a été sauvagement assassiné de deux balles dans la tête dans son église.
Trois moines coptes orthodoxes et un prêtre catholique ont été sauvagement tués en Afrique du Sud en l’espace de quelques jours. Les trois moines ont été retrouvés sans vie le 12 mars dans leur église à Cullinan, petite ville située à environ 50 km au nord-est de la capitale de Pretoria, couverts de blessures à l’arme blanche.
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De l’avortement à l’euthanasie, une défaite de la pensée
Les réformes "sociétales", comme celle annoncée par le président Macron sur "l’aide à mourir" au nom de la "fraternité", sont portées par une anthropologie irréaliste, décrypte l’essayiste Jean Duchesne. Cette vision de l’humain, enfermée dans le dogme arbitraire de l’autonomie de l’individu, oriente ultimement à la solitude, jusque dans la mort.
La « convergence des luttes » fait partie d’une certaine mythologie « gaucharde » : des revendications ou protestations très diverses, des conditions de travail et les salaires ou revenus, des régimes de retraites, l’écologie, de tel projet gouvernemental de réforme, des violences policières ou coloniales et, plus largement, de tout ce qui « victimise », sont censées pouvoir et même devoir se coordonner dans le cadre d’une lutte commune contre l’oppression bourgeoise, capitaliste, réactionnaire, oligarchique, élitiste, patriarcale, etc.
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Aide à mourir : l’Église dénonce une « tromperie »
La présentation du projet de loi sur "l’aide à mourir" faite par Emmanuel Macron par voie de presse le 10 mars a suscité une vague de réactions au vitriol et d’incompréhension de l’Église en France. "Tromperie", "dissimulation", "absence de fraternité"… Les évêques n’ont pas mâché leurs mots.
Les mots peuvent parfois manquer sous le choc d’un événement, le poids d’une décision. La présentation des contours du projet de loi sur « l’aide à mourir » faite par le président de la République en personne ce dimanche 10 mars dans un entretien publié dans La Croix et Libération aurait pu laisser sans voix. Mais face à cet effroyable texte, les évêques de France ont choisi leurs mots avec précision et sans détour. Des mots à la hauteur des enjeux. « Ce qui est annoncé ne conduit pas notre pays vers plus de vie, mais vers la mort comme solution à la vie », a réagi avec force Mgr Éric de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France (CEF) dans La Croix. Et l’évêque de reprendre : « Appeler ‘loi de fraternité’ un texte qui ouvre à la fois le suicide assisté et l’euthanasie est une tromperie. Une telle loi, quoi qu’on veuille, infléchira tout notre système de santé vers la mort comme solution. »
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Le prochain film sur Maximilien Kolbe pourrait bien tenir du miracle
Actuellement en cours de production, le film le “Triomphe du cœur” consacré aux derniers instants de saint Maximilien Kolbe et de ses compagnons à Auschwitz dans le bunker de la faim devrait sortir en août 2024 aux États-Unis. Un témoignage bouleversant qui gagne encore en saveur quand on connaît l’origine du projet et les petits “miracles” qui ont permis le bon déroulement du tournage.
Porter sur grand écran les derniers instants de saint Maximilien Kolbe ne manque pas d’ambition. Prêtre franciscain polonais et déporté à Auschwitz, ce dernier s’offre à la place d’un père de famille en 1941 en représailles d’une évasion. Choisissant librement d’être condamné avec 9 autres prisonniers, il est enfermé dans un bunker pour y mourir de faim. Il meurt le dernier après avoir réconforté ses compagnons. C’est pourtant le pari que s’est lancé le scénariste et réalisateur américain Anthony d’Ambrosio. Intitulé “Triumph of Heart”, “Le Triomphe du cœur”, le film est actuellement en post-production et devrait sortir en août 2024 au cinéma aux États-Unis. Et si une chose est sûre, c’est que l’aboutissement de ce long-métrage tient à de nombreux petits “miracles” !
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Délai, critères, remboursement… Les glaçants détails du projet de loi sur « l’aide à mourir »
Un projet de loi ouvrant une "aide à mourir" sera présenté en avril en Conseil des ministres, en vue d'une d’une première lecture en mai à l'Assemblée nationale, a annoncé Emmanuel Macron ce dimanche 10 mars dans un entretien accordé à "La Croix" et "Libération".
Vers le franchissement de l’ultime ligne rouge ? Emmanuel Macron a annoncé ce dimanche 10 mars qu’un projet de loi ouvrant une « aide à mourir » sera présenté en avril en Conseil des ministres. Dans l’entretien accordé à Libération et à La Croix, le président de la République a refusé d’employer le terme de « suicide assisté » ou d’«euthanasie». « Le terme que nous avons retenu est celui d’aide à mourir parce qu’il est simple et humain et qu’il définit bien ce dont il s’agit », explique-t-il. « Le terme d’euthanasie désigne le fait de mettre fin aux jours de quelqu’un, avec ou même sans son consentement, ce qui n’est évidemment pas le cas ici. Ce n’est pas non plus un suicide assisté qui correspond au choix libre et inconditionnel d’une personne de disposer de sa vie. » Le gouvernement a donc privilégié une expression qui n’est autre qu’une coquille vidée de son sens mais qui n’enlève en rien la réalité glaçante qu’elle traduit. Ce projet de loi a pour objectif de permettre de donner la mort en toute légalité.
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L’initiative inédite des évêques mexicains pour la campagne présidentielle
Les évêques mexicains ont invité les trois candidats à l’élection présidentielle à signer ce lundi 11 mars l’"Accord citoyen pour la paix au Mexique". Il s’agit d’un document porté par l’Église catholique au Mexique afin que les candidats s’engagent plus concrètement face à la violence qui ronge le pays.
Confrontés à une violence récurrente, permanente et extrême, les Mexicains sont à bout. Leur pays, le Mexique, est gangréné par une violence inouïe liée au trafic de drogue. Une situation que l’Église catholique a décidé d’inviter avec force dans la campagne présidentielle. Alors que le pays doit élire en juin son prochain président, les évêques du pays ont invité les trois candidats à l’élection présidentielle, Claudia Sheinbaum, Xóchitl Gálvez et Jorge Álvarez Máynez, a une rencontre ce lundi 11 mars. L’objectif : leur présenter l’«Accord citoyen pour la paix au Mexique », un document porté par l’Église comprenant quatorze propositions concrètes pour lutter contre la violence.
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Nicola Olyslagers, la foi à bras ouverts !
Sacrée championne du monde du saut en hauteur en salle le 3 mars 2024 et favorite dans sa discipline pour la médaille d'or aux Jeux olympiques de Paris, Nicola Olyslagers, n'hésite pas à crier haut et fort son amour pour le Christ.
Elle est vice-championne olympique de saut en hauteur, médaillée de bronze aux championnats du monde d’athlétisme de Budapest, et depuis le 3 mars 2024, championne du monde de saut en salle. Favorite dans sa discipline pour la médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris, elle affiche un sourire à toute épreuve et ouvre les bras à chacune de ses victoires, laissant apparaître sur son poignet une inscription à la gloire de Dieu. Elle, c’est Nicola Olyslagers, jeune athlète australienne de 25 ans au palmarès déjà extraordinaire, qui a décidé de mettre sa passion au service du Christ.
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[HOMÉLIE] Réveille-toi, Église qui dort et le Christ t’illuminera !
Le père Erwan de Kermenguy, curé de la paroisse Notre-Dame de Tout-Remède en pays de Landerneau, commente les lectures du 4e dimanche de carême. L’évangile de la guérison de l’aveugle-né indique trois directions : oser changer nos manières de faire pour accueillir l’action de Dieu, construire avec les catéchumènes, revenir à la mission même de l’Église.
« Réveille-toi ô toi qui dort ! Et le Christ t’illuminera. » (Eph 5, 14) C’est une grande joie de vivre la messe de Lætare avec nos frères catéchumènes, dans ce temps qui les conduit dans la lumière vers le baptême. Car c’est le Christ qui veut les illuminer, les relever d’entre les morts, comme il a rendu la vue à l’aveugle dans l’évangile.
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Éducation à la sexualité à l’école : ce que prépare le ministère pour la rentrée
Le Conseil supérieur des programmes a publié le 5 mars un projet de programme d’éducation à la sexualité, de la maternelle à la terminale, qui pourrait être mis en oeuvre dès la rentrée 2024. S'il se soucie de la notion d'intimité et des ravages de la pornographie, il fait figurer les parents au second plan et fait peu de cas de la liberté de conscience sur le modèle familial.
Maintes fois décalé, le projet de programme d’éducation à la sexualité a finalement été publié le 5 mars sur le site du Conseil supérieur des programmes. L’instance indépendante avait été saisie en juin 2023 par Pap Ndiaye pour élaborer un programme d’éducation à la sexualité, « comme il en existe pour toutes les matières », avait souligné sur X l’ancien ministre de l’Éducation nationale.
Le défi était de taille, et le résultat très attendu, aussi bien par les associations de protection de l’enfance et de la famille que celles qui militent pour la défense des droits LGBT. Il en ressort quelques points positifs : l’accent est largement mis sur l’apprentissage de l’intimité, de la pudeur, et sur le respect mutuel. Une place importante est donnée à la découverte du corps et aux émotions. Soulignons aussi la volonté de lutter contre l’exposition des enfants et des jeunes à la pornographie, ainsi que le souci d’accompagner l’usage des réseaux sociaux.
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L’avortement, les catholiques et la boussole de l’Histoire
L’avortement dans la Constitution est présenté comme un progrès inédit. Mais l’Histoire se répète, souligne la philosophe Jeanne Larghero. Les catholiques ont raison de rappeler que l’élimination institutionnelle des plus faibles n’est pas une nouveauté, la société finira par l’admettre.
Les lois dites « sociétales » s’enchaînent et les catholiques semblent condamnés à assister, impuissants, à la prétendue évolution des mœurs et des comportements. Sont touchés le début et la fin de vie, le mariage, l’identité sexuelle, comme si les libertés individuelles étaient un absolu devant lequel la société tout entière est sommée de s’incliner. Est-ce le sens de l’Histoire ? Ce sens est-il irréversible ?
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Un redoutable abus de pouvoir constitutionnel
Pour le juriste Philippe Pouzoulet, ancien magistrat administratif, les parlementaires ont méconnu les limites du pouvoir constitutionnel en transgressant les normes supra-constitutionnelles comme le principe d’humanité, encore reconnu par le code civil.
La révision constitutionnelle que vient d’adopter le Congrès réuni à Versailles le 4 mars est désastreuse dans la mesure où elle consacre presque cinquante ans de dénaturation de la législation sur l’avortement, conçue à l’origine comme étant seulement la dépénalisation d’un acte intrinsèquement mauvais. Mais cette révision méconnaît également les limites du pouvoir constitutionnel du peuple qu’il exerce par ses représentants ou par le référendum. En effet, la norme constitutionnelle n’est jamais une norme absolue. Le peuple n’est pas un souverain absolu.
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IVG : la double clause de conscience des médecins est-elle menacée ?
Alors que la constitutionnalisation de l'IVG a été votée lundi 4 mars, deux ministres, Eric Dupont Moretti, le garde des Sceaux et Catherine Vautrin, ministre de la Santé, ont successivement assuré que la double clause de conscience, spécifique à l'IVG, ne serait pas remise en cause. Certains en font pourtant déjà leur nouveau combat.
Après l’inscription dans la Constitution de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) » votée le 4 mars 2024, des voix se sont élevées, notamment chez des élus de La France Insoumise (LFI) et d’Europe Écologie-les Verts (EELV), pour réclamer la suppression de la double clause de conscience, spécifique à l’IVG et établie par la loi Veil. Interrogée à ce sujet sur France 2, le jeudi 7 mars, Catherine Vautrin, la ministre du Travail et de la Santé, a néanmoins affirmé, « je ne toucherai pas à la clause de conscience des médecins », précisant que les médecins pouvaient toujours orienter leurs patientes vers un autre praticien.
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La croix du Christ au cœur des Jeux olympiques
La croix des Invalides a été effacée de l’affiche des Jeux olympiques, et François Morinière, membre fondateur du programme « Holy Games » lancé par l’Église catholique à l’occasion des JO, le regrette vivement. Pour autant, assure-t-il, la croix du Christ sera présente au cœur de l’événement.
« Stat crux dum volvitur orbis », autrement dit « La croix demeure tandis que le monde tourne » est la célèbre devise de l’ordre des Chartreux, symbole du temps éternel, du silence, de l’effacement du monde pour le don absolu à Dieu. Cet effacement est justement au cœur d’une polémique née cette semaine avec la sortie des affiches officielles des Jeux Olympiques de Paris 2024. Réalisées par un jeune artiste français, Ugo Gattoni, elles évoquent de manière joyeuse à la façon d’un parc d’attraction les sites olympiques mélangés à des monuments parisiens. À la manière des bandes dessinées « Où est Charlie ? », les affiches fourmillent de personnages, de détails, de clins d’œil.
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En Inde, des écoles sommées de retirer leurs symboles chrétiens
Dans l'État d’Assam, situé au nord-est de l'Inde, des écoles chrétiennes sont visées par des plaintes de groupes nationalistes hindous qui exigent le retrait de tout symbole chrétien.
La persécution contre les chrétiens en Inde ne semble décidément pas faiblir. Dans l’État d’Assam, situé au nord-est du pays, plusieurs écoles gérées par l’Église catholique se trouvent dans la tourmente après qu’un dirigeant hindou a décidé d’intenter contre elles une action en justice. La raison : les écoles en question ont refusé de retirer leurs symboles chrétiens malgré les menaces de groupes hindous. Le 7 février 2024, le groupe Kutumba Surakshya Parishad avait posé un ultimatum de quinze jours à toutes les écoles chrétiennes de l’État, leur intimant l’ordre de supprimer les croix, les icônes et l’ensemble des habitudes religieuses (prières, bénédicités, etc.), ainsi que les chapelles scolaires. Les prêtres et les religieuses ont été sommés de ne plus porter leur habit religieux mais des « vêtements normaux ».
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Année après année, les pèlerinages des pères se fédèrent
Créée en 2019, la carte interactive répertoriant un maximum de pèlerinages des hommes, époux et pères de famille vient d’être actualisée. Elle recense pas moins de 81 initiatives en 2024. Année après année, les pèlerinages des pères, à la suite de saint Joseph, se fédèrent.
En 1976, ils étaient deux hommes à marcher vers Cotignac pour rendre grâce d’une naissance qui s’annonçait difficile et qui s’est pourtant bien déroulée. Ils sont désormais plus de 10.000 hommes, répartis sur 80 pèlerinages, à marcher à la suite de saint Joseph. De Cotignac à Montligeon, du Mont-Saint-Michel à Vézelay, de Rocamadour à Banneux (en Belgique), de Dakar à la Réunion, nombreux sont les sanctuaires qui accueillent, principalement entre le mois de mars et le mois de juillet, ces hommes en quête de fraternité et de spiritualité.
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Famille, santé, travail… remettez à Celle qui « défait les nœuds » toutes vos difficultés !
L'association "Avancer, Vivre et Ecouter -AVE- Marie qui défait les nœuds" propose cette année quatre retraites, en France et en Allemagne (retraite prêchée en français), pour se mettre sous le regard de la Vierge et déposer à ses pieds les difficultés qui étouffent la vie quotidienne.
Elle est belle celle, qui, patiemment et de ses mains délicates, défait les nœuds de ce ruban de satin blanc. « Par sa désobéissance, constatait saint Irénée de Lyon dans son Traité contre les Hérésies, Ève a créé le nœud qui a étranglé le genre humain. Par son obéissance, Marie l’a dénoué. Ce que la vierge Ève a noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi » (III, 22 – 4). C’est à Augsbourg, en Bavière, non loin de Munich, qu’est née cette dévotion à la sainte Mère de Dieu si chère au pape François, héritée de ce tableau baroque que Johann Georg Schmidtner peint en 1700 pour rendre grâces après un naufrage familial évité.
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Haïti : l’impossible mission de l’évêque de Port-au-Prince
Enlèvements, actes de vandalisme, saccages, affrontements multiples, arrestations arbitraires… Haïti subit ces dernières semaines une recrudescence de la violence et de l’insécurité. "Tout le monde a peur, même les religieux, explique Max Leroy Mésidor, archevêque de Port-au-Prince, dès qu’on sort à Port-au-Prince, on est en danger."
Le Conseil de sécurité de l’ONU a récemment alerté sur la situation « critique » en Haïti où un chef de gang a menacé de déclencher une « guerre civile » si le Premier ministre Ariel Henry, de plus en plus sous pression, ne démissionnait pas. Dans ce contexte de violence et alors que trois religieuses ont à nouveau récemment été enlevées cette semaine, Mgr Max Leroy Mésidor, archevêque métropolitain de Port-au-Prince et président de la Conférence des évêques d’Haïti, a partagé ce jeudi 7 mars avec l’Aide à l’Église en détresse (AED) ses inquiétudes. « Tout le monde a peur, même les religieux. Dès qu’on sort à Port-au-Prince, on est en danger », explique-t-il. « Le séminaire se trouve dans un quartier où il y a beaucoup de tirs et d’affrontements. Les gangs vont jusqu’à rentrer dans les églises pour kidnapper les gens. Il y a des paroisses fermées car les curés ont dû partir. La semaine dernière, un curé a dû partir avec quelques fidèles, ils ont marché 15 heures. »
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Ils sont partout… Pourquoi les drones doivent rester sous le contrôle humain
Le représentant du Saint-Siège à l’ONU réaffirme la position de l’Église catholique sur les drones : si la technologie n’est pas mauvaise en soi, rapporte le géopoliticien Jean-Baptiste Noé, elle doit toujours rester sous le contrôle humain.
Ce qui était il y a encore dix ans une possibilité mâtinée de science-fiction est désormais un élément incontournable des guerres modernes : les drones sont abondamment employés, pour des tâches diverses, allant de l’attaque à la surveillance. Les armées disposent de drones terrestres et aussi de drones sous-marins. De quoi suppléer les militaires, pallier le manque de soldats, économiser des vies humaines, mais aussi accroître la puissance du feu et décorréler l’action humaine de ses conséquences.
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