Prêtes à risquer leur vie pour s’occuper des hommes qui leur sont confiés, les convoyeuses de l'air sont les héroïnes du ciel dont on ne parle pas. Aleteia a rencontré Clervie, l'une d'entre elles.

Ils ne sont que 23, en France, à exercer le métier de convoyeurs de l’air pour rapatrier les blessés militaires des zones de conflit par voie aérienne. C’est Geneviève de Galard qui a donné à cette vocation méconnue une voix pour porter au grand public la noblesse de cette carrière qui demande à ces femmes et à ces quelques hommes de sacrifier jusqu’à leur vie au service des blessés de la patrie. Depuis la création de ce métier qui s’établit officiellement au sein de l’armée de l’Air française en 1946, certaines de ces héroïnes du ciel sont entrées dans l’histoire, d’autres comptent au rang de ceux qui sont morts pour la France. Aleteia a rencontré une infirmière convoyeuse de l’air brevetée en 2019, Clervie. Cette belle jeune femme au regard clair, les cheveux blonds rattachés en un chignon savamment négligé, a l’air d’une citadine comme on en croise le matin dans les grandes villes, un café à la main. Pourtant, il y a quelques mois encore, Clervie se trouvait au cœur de la guerre, les mains dans la boue, la sueur et le sang, pour sauver la vie des blessés qui lui étaient confiés.

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