Sans surprise, la Convention citoyenne sur la fin de vie s’est prononcée pour la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. Contrairement à l’affichage annoncé, les consultations et les débats étaient tout sauf équilibrés. Il reste aux membres de la Convention à travailler sur le nouveau dispositif d’"accompagnement" de la fin de vie en France : peu de chances qu’ils aient beaucoup de marge de manœuvre.

C’est lors de la dernière campagne présidentielle qu’Emmanuel Macron a annoncé vouloir organiser une Convention citoyenne sur la fin de vie. Sur le modèle de la Convention Climat de 2020, le Président voulait en faire un exercice exemplaire de démocratie : l’important était de nourrir un débat apaisé, transparent, équilibré, sur les enjeux éminemment complexes et difficiles de la fin de vie, sans préjuger de son résultat. Mais en décorant Line Renaud de la Légion d’honneur, le 2 septembre dernier, Emmanuel Macron promettait une loi « pour mourir dans la dignité » (slogan historique des partisans de l’euthanasie) dès 2023. Comment dès lors croire à un vrai débat démocratique, puisque tout semblait joué d’avance ? Cette Convention citoyenne a donc suscité la méfiance dès sa constitution en décembre 2022. Sans surprise, ce dimanche 19 février, ses membres se sont prononcés en majorité pour légaliser l’euthanasie et le suicide assisté en France

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