La conversion du cœur passe aussi par la conversion de ses émotions. Durant le Carême, le père Michel Martin-Prével invite à "évangéliser" ses émotions en les identifiant, puis en les transformant en vertu. Aujourd’hui, Aleteia donne des pistes pour passer de la soumission à l'humilité.

Se soumettre, voilà un verbe bien blâmé aujourd’hui. « Ni Dieu, ni maître » est la devise anarchiste qui repousse parfois au fond de notre cœur. Se mettre en état de dépendance, d’un mal ou d’un bien, obéir aveuglément à une loi, vivre une trop grande sujétion ou docilité, s’opposent tellement à notre idée de la liberté : pouvoir faire ce que l’on veut et non vouloir ce que l’on doit. Se soumettre comporte un mélange de confiance, si c’est pour un bien, ou de peur si c’est pour un mal, d’acceptation et d’appréhension, entre passif et actif. A quoi, à qui, se soumet-on ? La question est plutôt : cela nous fait-il grandir ou nous abîme-t-il ? 

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