Les "féminicides" seraient un effet "systémique" de la culture judéo-chrétienne. Devant une telle sottise, s’il y a bien une urgence pour lutter contre les féminicides, affirme l’écrivain Xavier Patier, c’est de rétablir la vérité : ce sont les cultures chrétiennes qui protègent le mieux les femmes.

On se demande comment feraient les nigauds si le mot « systémique » n’existait pas. Pour donner du crédit aux noms qu’ils emploient, les politiques au verbe court et les militants pressés de terminer leur phrase sur les plateaux de télévision ont coutume de leur accoler l’adjectif « systémique ». Systémique, cela fait à la fois savant et indigné. Les abus dans l’Église sont systémiques. Systémique, le racisme à l’école. Systémiques, les inégalités de genre. Systémique, la crise de l’hôpital. Un abus, c’est mal ; un abus systémique, c’est rédhibitoire ! On ne pardonne pas un abus systémique. Car derrière le mot systémique, se cache la volonté, vieille comme le monde, de régler son compte à tout ce qui ressemble à un système et de jeter le bébé avec l’eau du bain. Le système, voilà l’ennemi ! 

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