La conversion du cœur passe aussi par la conversion de ses émotions. Durant le carême, le père Michel Martin-Prével invite à "évangéliser" ses émotions en les identifiant, puis en les transformant en vertu. Aujourd’hui, Aleteia donne des pistes pour passer du mépris à l'humour.

Mélange de colère et de dégoût, à l’égard de quelqu’un ou de quelque chose, le mépris peut nous rattraper très vite sans prendre de précautions, soit par sentiment de supériorité, soit par manque d’intérêt. Violent, puissant, il peut pousser au sentiment de dédain, d’indifférence, voire de haine. Il nous met au-dessus d’un autre par gloriole, nous situant en supériorité, ou par colère, refusant l’égalité, et assignant l’autre à l’infériorité. 

C’est une attitude grave contre la charité, nourrissant l’arrogance et l’orgueil, premier péché capital. Souvent on méprise pour ne pas se mépriser soi-même. La lutte se situe alors sur l’indulgence et la bienveillance. 

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