La Convention citoyenne sur la fin de vie a adopté ce dimanche 2 avril après quatre mois de débat un rapport final présentant ses conclusions. Si les membres se prononcent quasi-unanimement pour un renforcement et une amélioration de l’offre de soins palliatifs, les avis sont plus partagés sur l’ouverture à l’aide active à mourir.

Neuf sessions de travail et 27 jours de débat, c’est le temps qu’a pris la Convention citoyenne sur la fin de vie pour répondre à la question que leur avait adressée la première ministre, Élisabeth Borne, dans sa « feuille de saisine » : « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? » Ils ont adopté ce dimanche 2 avril à 92% (162 pour, 6 contre, 8 abstentions, 176 votants) un document de 90 pages (150 avec les annexes) se présentant en quatre grandes parties et introduites par un « manifeste ». Ce manifeste, voulu par les membres de la commission, est une interpellation du gouvernement sur la « situation alarmante faute de moyens humains et financiers » dans lequel se trouve notre système de santé mais aussi un appel lancé à tous les Français à se saisir de la question de la fin de vie, « un enjeu de société majeur ».

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