Tandis qu’Emmanuel Macron a affirmé le 3 avril qu’il souhaitait un projet de loi sur la fin de vie "d’ici à la fin de l’été", Elisabeth de Courrèges, ergothérapeute en mission dans une unité de soins palliatifs pédiatrique en Arménie, interroge la notion de "vie accomplie" régulièrement mise en avant pour justifier l’euthanasie. Mais n'est-ce pas à la toute fin de sa vie que le Christ a déclaré : "Tout est accompli"?

On justifie souvent les demandes d’euthanasie en soutenant délibérément que l’on a eu une vie accomplie : vie professionnelle, vie intellectuelle, vie spirituelle. Et que la maladie, la vieillesse ou l’agonie risqueraient de voir tout ce travail patiemment entrepris, en quelques mois et par quelques symptômes, totalement déconstruit. N’ayant pas encore 30 ans et aspirant aussi à « accomplir ma vie », j’ai tendance à dire que je comprends. Mais je ne peux m’empêcher de me rappeler, en même temps, que ce n’est qu’à la fin de sa vie que Jésus a dit « tout est accompli ».

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