Alors que le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye présente des mesures visant à favoriser la mixité sociale à l’école, un protocole avec l'enseignement catholique est annoncé pour le 17 mai. Chef d’établissement catholique à Lyon, Marc Bouchacourt estime que l’école n’est pas chargée de résoudre un problème social dont elle n’est pas responsable. Si tous les établissements doivent prendre leur part, l’État doit aider plus justement les familles aux faibles revenus.

Les performances de l’école française se dégradent selon Pisa, en mathématiques en particulier. Les professeurs français sont parmi les plus mal payés d’Europe tout en travaillant, selon les dires des syndicats ces derniers jours, plus que la moyenne de leurs collègues européens (plus de 43 heures par semaine) ; les concours n’attirent plus suffisamment et le nombre de suppléants encore plus mal payés n’a jamais été aussi important ; 17 % des postes en secondaire et 17 % en primaire étaient non-pourvus à la rentrée 2022 ; le calendrier du nouveau baccalauréat provoque de deux à trois semaines de paralysie des lycées au mois de mars sans permettre de « reconquérir » le mois de juin du fait de la deuxième série d’épreuves ; les examens du brevet et du baccalauréat ne se déroulent plus sans accrocs : sujets dévoilés avant l’épreuve, corrigés in extremis, parfois après le début de l’épreuve comme en STMG à la dernière session de mars. 

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