Père abbé des chanoines prémontrés de l’abbaye de Mondaye, le Fr. François-Marie Humann commente les textes de la solennité de l’Ascension (Ac 1, 1-11 ; Ps 46 ; Eph 1, 17-23 ; Mt 28, 16-20). L’Église naissante découvre qu’elle n’est ni abandonnée, ni livrée à elle-même : la grâce de l’Ascension, c’est l’espérance.

L’Ascension marque une étape importante dans la vie des Apôtres du Christ, l’heure où « une nuée vient le soustraire à leurs yeux » (Ac 1, 9). L’Église naissante va alors découvrir qu’elle n’est ni abandonnée, ni livrée à elle-même. Abandonnée, elle ne l’est pas, car une nouvelle présence du Seigneur, au cœur de son apparente absence, va être expérimentée, avec la venue de l’Esprit Saint, le Consolateur. Livrée à elle-même, elle ne l’est pas davantage, car sa mission ne fait que commencer. Il ne s’agit pas en effet de rester « là, à regarder le ciel » (Ac 1, 11) mais au contraire d’aller et, de toute les nations, faire des disciples (Mt 28, 19). Cet envoi en mission est accompagné d’une promesse, qui est tout le contraire d’une absence : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).

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