Ministre déléguée chargée des Professions de santé, Agnès Firmin-Le Bodo a présenté les contours du futur projet de loi sur la fin de vie et "l’aide active à mourir". Si elle met en avant un processus de "co-construction" inédit avec les parlementaires et les soignants, plusieurs groupes et associations dénoncent un projet "déjà ficelé" par le gouvernement.

Les contours de la future loi sur la fin de vie, dont la légalisation de l’aide active à mourir, se précisent. Dans un entretien accordé au JDD publié dimanche 21 mai, Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée chargée des Professions de santé chargée de porter le projet de loi sur la fin de vie qui « sera coconstruit d’ici la fin de l’été » selon le souhait d’Emmanuel Macron a partagé son souhait d’assurer « une traçabilité de A à Z ». Car c’est bien elle qui défendra le texte du gouvernement devant les parlementaires et non François Braun, ministre de la Santé. Agnès Firmin-Le Bodo s’était déclaré favorable à titre personnel à l’aide active à mourir tandis que son collègue avait émis des réserves. Le texte portera sur trois thèmes : l’aide active à mourir (suicide assisté et/ou euthanasie), les droits des patients et les soins palliatifs.

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