Le débat sur l’usage "partagé" des églises communales avec des activités profanes est un débat dangereux, avertit le juriste Christophe Éoche-Duval, président d’une association patrimoniale. Dès lors que la loi de 1907 protège l’usage exclusivement religieux des édifices affectés au culte catholique, c’est aux catholiques et à eux seuls de décider de l’utilisation de leurs églises. Tant que la loi ne change pas.

Le devenir des 40.000 églises qui maillent notre pays, héritage spirituel en pierres de la France « fille aînée de l’Église », aurait dû préoccuper plus tôt. Les signaux d’alerte (désertification rurale, effondrement de la pratique et des vocations, rareté de l’argent public) étaient bien prévisibles. Les faits sont à présent devant nous. Il n’est jamais bon de traiter un problème lorsqu’on n’a plus le recul nécessaire pour l’analyser et le solutionner. C’est un homme d’Église qui a eu ce fin mot : « On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment. »

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