Le romancier Milan Kundera disparu le 11 juillet a lucidement dénoncé le kitsch, "embellissement du mensonge". Mais il a aussi rappelé, relève l’essayiste Jean Duchesne, — indirectement et sans doute involontairement — les exigences du spirituel.

L’écrivain tchèque naturalisé français Milan Kundera, décédé le 11 juillet à Paris, mérite qu’on s’intéresse à lui. Non seulement parce qu’il fait partie, avec le Chinois François Cheng, le Russe Andreï Makine, le Japonais Akira Mizubayashi et quelques autres, de ces auteurs qui savent tirer parti de notre langue bien qu’ils se soient formés sans elle, car il peut aussi nous aider à mieux comprendre nos contemporains, ou plus exactement comment sont conditionnées leurs aspirations et acceptations généralement inconscientes et inassumées. 

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