Dans le plan de Dieu, comme dans la chanson de Charles Trénet, le soleil a rendez-vous avec la lune. Le soleil, c’est Jésus ; la lune, c’est Marie, c’est aussi l’Église, et c’est aussi l’âme humaine.

La Vierge Marie, que nous célébrons au jour de son Assomption, est toujours, tout le temps, « relative à son Fils ». C’est son côté mère juive, qui ne vit que dans et par son fils. Mais c’est surtout son côté mère de Dieu, qui réellement ne vit que dans et par le Christ, parce que toute son existence, depuis sa conception, miraculeusement préservée du péché, jusqu’à son élévation au Ciel, est voulue par Dieu en vue de l’Incarnation, de la Passion et de la Résurrection du Christ. Tout ce qui est dit de la Vierge Marie, c’est donc par rapport à son Fils, en dépendance étroite de son Fils. Il y a entre Marie et Jésus une relation tellement forte que toute affirmation sur Jésus rejaillit sur Marie, et toute affirmation sur Marie rejaillit sur Jésus. La prière du chapelet en est le reflet, qui égrène les mystères de la vie de Jésus en récitant des Ave Maria.

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