Noël est un événement bouleversant qui révèle un Dieu impensable : nous imaginions un despote éclairé tout-puissant, arrive un mendiant quémandant notre amour. Comment croire cette renversante Bonne Nouvelle ?

Un Dieu qui va aux toilettes trois fois par jour ? Inconcevable. Une telle idée est en elle-même une atteinte à la Seigneurie de Dieu, un blasphème. Tel est le point de vue de nos frères musulmans. Dieu ne peut se faire homme sous peine de se renier en reniant sa dignité. Fort logiquement, il ne peut pas non plus mourir sur la croix : « scandale pour les Juifs et folie pour les païens » (1 Co, 22) … et pour les musulmans. Le scandale de la crèche précède le scandale de la croix : chronologiquement et logiquement. Même à certains chrétiens, un tel Dieu apparaît spontanément assez scandaleux — même s’ils n’osent pas l’avouer ouvertement — car il ne correspond pas à la représentation que l’homme se fait spontanément de Dieu à laquelle il reste bien souvent cramponné.

Suite de l’article sur Aleteia.