Les députés ont voté mardi 30 janvier à 493 voix contre 30 le projet de loi prévoyant l’inscription de la "liberté garantie" de recourir à l’IVG dans la Constitution. Le texte doit désormais être examiné par le Sénat le 28 février où l'issue est moins certaine.

2024 sera-t-elle l’année du franchissement de toutes les lignes rouges concernant la défense de la vie ? Les députés ont voté ce mardi 30 janvier l’inscription de la « liberté garantie » de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution à 493 voix contre 30. Désolante, l’issue du vote n’en demeurait pas moins attendue. Dans la chambre haute, où la majorité de droite n’a jamais caché son scepticisme sur la nécessité de constitutionnaliser l’IVG, le débat promet d’être plus vif. Le texte doit désormais être débattu au Sénat à partir du 28 février, avant le Congrès prévu le 5 mars. « Ce calendrier suppose que le Sénat adopte docilement la version de l’Assemblée nationale, ce qui a peu de chances d’être le cas », a ainsi confié à Politico Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.

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