Le Conseil supérieur des programmes a publié le 5 mars un projet de programme d’éducation à la sexualité, de la maternelle à la terminale, qui pourrait être mis en oeuvre dès la rentrée 2024. S'il se soucie de la notion d'intimité et des ravages de la pornographie, il fait figurer les parents au second plan et fait peu de cas de la liberté de conscience sur le modèle familial.
Maintes fois décalé, le projet de programme d’éducation à la sexualité a finalement été publié le 5 mars sur le site du Conseil supérieur des programmes. L’instance indépendante avait été saisie en juin 2023 par Pap Ndiaye pour élaborer un programme d’éducation à la sexualité, « comme il en existe pour toutes les matières », avait souligné sur X l’ancien ministre de l’Éducation nationale.
Le défi était de taille, et le résultat très attendu, aussi bien par les associations de protection de l’enfance et de la famille que celles qui militent pour la défense des droits LGBT. Il en ressort quelques points positifs : l’accent est largement mis sur l’apprentissage de l’intimité, de la pudeur, et sur le respect mutuel. Une place importante est donnée à la découverte du corps et aux émotions. Soulignons aussi la volonté de lutter contre l’exposition des enfants et des jeunes à la pornographie, ainsi que le souci d’accompagner l’usage des réseaux sociaux.
Suite de l'article sur Aleteia.