Régulièrement, le sujet revient au cœur du débat : l’enseignement privé est-il légitime, alors qu’il concurrence l’enseignement public, profite des subsides de l’État et promeut une vision chrétienne de la société de plus en plus marginalisée ? Reste à savoir ce que dit vraiment la loi de la nature et de la liberté de l’enseignement catholique.
En tant que telle, la loi Debré n’existe plus, mais a été intégrée dans le Code de l’Éducation. Cette loi de 1959 est pourtant l’objet d’un débat récurrent dans la société française à propos de l’existence d’un système scolaire à deux vitesses, entre le public et le privé. Ce dernier est en réalité plus « libre » que « privé » puisque tous y ont accès et qu’il n’a le plus souvent pas de but lucratif. La question recouvre en fait, dans le cas de l’enseignement libre catholique, trois aspects : pédagogique, financier, religieux.
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