Connu pour sa bonne humeur contagieuse, le fondateur des prêtres de l’Oratoire, saint Philippe Néri, craignait par-dessus tout sa propre faiblesse devant le péché. Cette lutte contre le péché fit de lui un directeur de conscience remarquable. L’Église le fête le 26 mai.

Enfant, ses proches l’ont surnommé Pippo buono, “bon petit Philippe”, et chose rare, cette bonté, rien, jamais, ne la troublera chez Philippe Néri. Face aux épreuves, aux méchants, il continuera de porter sur le monde le même regard innocent mais chez lui, cette innocence n’est ni sotte candeur ni incapacité à mesurer les ravages du mal. Le sort éternel des pécheurs, le risque de se perdre, les tentations, les pièges de l’existence susceptibles de conduire en enfer, seront pour lui source d’angoisse et de souffrance : angoisse de la perte éternelle irrémissible des coupables, souffrance de voir ainsi mépriser le sacrifice du Calvaire qu’il vit intimement à chaque messe, rendu vain pour ceux qui ne veulent pas s’en appliquer les mérites et se corriger. 

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