La coexistence de Dieu et du mal est un mystère qui hante l'humanité depuis des siècles. Comment concilier l'existence d'un Dieu tout-puissant et infiniment bon avec la présence du mal ? Invité par l’Institut thomiste de Toulouse, le frère Ghislain-Marie Grange o.p. présente la réponse de saint Thomas d'Aquin : le mal est une privation de bien, permise par Dieu pour en tirer un plus grand bien.

Le problème du mal est déjà présent dans les premiers écrits de la Bible, notamment dans le livre de Job, qui met en scène les réactions des hommes face au mal subi. Job, homme pieux et vertueux, perd tous ses biens et sa famille. Les amis venus le consoler prétendent que c’est une punition divine pour son péché, car Dieu ne punit pas des innocents. Contre ces accusations, Job maintient qu’il n’est pas responsable de son mal et que pourtant, s’il souffre, ce n’est pas non plus parce que Dieu le punit injustement. Son mal lui apparaît comme une énigmedont Dieu seul connaît la raison ultime. Pour Job, il existe une réponse au problème du mal, mais l’homme ne peut pas la connaître entièrement.

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