Devant l’épreuve de la souffrance, un lobby de bien-portants prend le risque de mettre en péril les plus faibles, en ne proposant que la piqûre fatale, s’insurge le père Benoist de Sinety, curé-doyen de la ville de Lille. En se croyant tout puissants, ils accélèrent un peu plus encore la décomposition d’une société qui n’est plus qu’un groupe d’individus capricieux.

Voici donc que dans le brouhaha entretenu d’une actualité qui nous disperse et nous déroute, arrive la loi que nul n’ose appeler par son nom et qu’il est convenu de désigner pudiquement comme loi “sur la fin de vie”. Elle était annoncée comme un texte humaniste, par un chef de l’État philosophe en mars dernier. Certes la double interview à La Croix et Libération comportait en soi une alerte, à moins qu’il n’eût fallu y voir une promesse inespérée de communion. Au bout du compte, le projet se révèle pour ce qu’il est grâce au débat parlementaire qui commence : une loi ouvrant droit et à l’euthanasie et au suicide assisté. Voici un “en même temps” préoccupant…

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