Soutien historique de l’Union européenne, l’Église se trouve désormais gênée aux entournures par le sécularisme volontaire des institutions communautaires. Pour l’historien Paul Airiau, les évêques sont d’autant plus embarrassés qu'ils n’ont pas vu les effets du retour de la nation comme communauté politique de destin.

Peut-être ne le sait-on pas, mais même l’Église a été saisie par la constitution technocratique des instances européennes. Elle s’est en effet dotée en 1980 de la Commission des épiscopats de la communauté européenne (COMECE), qui assure institutionnellement un “dialogue” avec l’Union européenne, conformément à l’article 17.3 du traité sur le fonctionnement de l’UE (un des traités de Rome de 1957). Celle-ci, comme à chaque élection européenne, a lancé un appel à la participation aux élections européennes.

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