Après le "green washing", qui consiste à donner des entreprises une image écologique trompeuse, voici le "fraternity washing" qui maquille l’acte euthanasique en acte fraternel. Le chef d’entreprise Hubert de Boisredon dénonce l’hypocrisie du texte de loi d’"aide à mourir" désormais suspendu, mais dont le projet reste menaçant.

Au moment où l’attention des Français était tournée vers les célébrations du Débarquement du 6 juin 1944 et par la perspective des élections européennes, les députés ont adopté l’article 5 du projet relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie, dans une assemblée pratiquement vide. L’article voté par 88 voix contre 50 introduit, pour la première fois dans la loi, la possibilité de demander une “aide à mourir”. Il en donne la définition : “L’aide à mourir consiste à autoriser et à accompagner une personne qui en a exprimé la demande à recourir à une substance létale.” L’article ainsi adopté dispose que “la personne s’administre une substance létale ou, lorsqu’elle n’est pas en mesure physiquement d’y procéder, se la fasse administrer par un médecin ou un infirmier.”

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