Le bilan de l'attaque perpétrée le 24 août par un groupe armé terroriste au Burkina Faso ne cesse de s’alourdir. Il s’agit de la pire tuerie de l’histoire du pays qui s’est poursuivie, le lendemain, avec le massacre de 26 personnes dans une église. Une attaque contre la vie humaine "fermement condamnée" par le pape François ce dimanche 1er septembre.

Les images, d’une violence extrême, sont difficilement soutenables. L’assaut perpétré le 24 août par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), groupe armé affilié à Al-Qaida, à Barsalogho, dans le centre-nord du pays, pourrait bien être le pire que le pays a connu. Dans les quelques vidéos qui circulent, on y voit des djihadistes sur des motos qui longent une sorte de tranchée au fond de laquelle se trouvent des cadavres. Plus loin, certaines victimes sont achevées de quelques balles. Si l’attaque a été perpétrée le 24 août et que le gouvernement se refuse pour le moment à donner un chiffre officiel, le bilan ne cesse de s’alourdir et s’élève désormais à au moins 300 personnes tuées selon plusieurs sources locales, voire à 400 selon le Collectif justice pour Barsalogho (CJB), créé au lendemain de ce massacre de masse.

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