L’hostilité à la foi est inévitable parce que son accueil bute sur les impatiences de la raison. De façon générale, analyse l’essayiste Jean Duchesne, l’antichristianisme repose sur une interprétation réductrice de la foi qui isole certains de ses aspects en refusant de voir la cohérence de ses paradoxes.

La "christianophobie" est d’actualité. Chaque jour apporte des nouvelles de profanations d’églises, de persécutions de croyants, de dénigrement du clergé sous prétexte d’abus déclarés "systémiques", de caricatures dégradantes de la foi… Faut-il vraiment s’en étonner ? S’en émouvoir ? Se défendre ? Contrattaquer ? Il vaut peut-être la peine de se demander s’il vaut mieux tendre l’autre joue comme le Christ le préconise à la suite des Béatitudes (Mt 5, 39), ou bien vouer au triste sort des habitants de Sodome et Gomorrhe ceux qui se moquent des messagers de la Bonne Nouvelle (Mt 10, 14-15), ou encore ignorer l’agressivité suscitée et "aller son chemin", comme le fait Jésus en sortant de la synagogue de Nazareth (Lc 4, 30).

Sutie de l'article sur Aleteia.