Tout attendre de la politique, prévient le père jésuite Jean-François Thomas, c’est croire à l’illusion des miracles qui ne viennent pas de Dieu. C’est surtout finir par confier à l’État ce qui ne lui revient pas : sa vie intime et spirituelle.
Au lendemain de la Libération, Georges Bernanos parle d’une célèbre figure française en pleine ascension comme d’un homme qui "est tombé dans la politique comme une mouche dans un verre de sirop"(Correspondance, Tome II : 1934-1948, "Lettre à Auguste Rendu", fin octobre 1945). Il dénonce les acrobates qui font semblant de rétablir l’ordre et qui sacrifie la liberté sur l’autel du communisme triomphant. Le même répétait souvent que la dictature est une maladie de la démocratie et que la démocratie finit toujours par tourner à la dictature comme le sang d’un hydropique tourne en eau.
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