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Située à la lisière de la plaine de Beauce, la cathédrale de Chartres, dont les deux tours pointées vers le ciel sont visibles à 30 km de distance, est comme un phare qui attire les visiteurs et les pèlerins.
C’est un sanctuaire marial parmi les plus illustres de France, notamment grâce à la présence de la relique du voile de la Vierge. Cet édifice est une véritable ode à Marie, dont la présence maternele inonde ce monument de spiritualité. Au-dessus de la crypte, achevée en 1024 et la plus vaste de France, se dresse la cathédrale des XIIe et XIIIe siècles, l’un des monuments les plus emblématiques de l’art gothique, qui a servi de modèle à beaucoup d’autres. Sa longévité presque miraculeuse nous permet de l’admirer dans son état d’origine. Elle est ainsi inondée par les couleurs d’un ensemble de vitraux médiévaux unique au monde, dont le célèbre bleu de Chartres, plus profond qu’aucun bleu naturel. A travers la pierre et le verre, des chanoines, des artistes et des artisans, pour la plupart anonymes, ont mis leur foi au service de la beauté pour louer la grâce de Dieu et célébrer la dignité de l’homme. Un message qui a traversé les siècles au point de marquer profondément de nombreux artistes tels que Joris Karl Huysmans, Charles Péguy ou Orson Welles. Un film diffusé par KTO à l’occasion de l’année jubilaire de la cathédrale qui se déroule du 7 septembre 2024 au 15 août 2025 en l’honneur de ses 1000 ans d’existence. Notre-Dame de Chartres - à la gloire de Dieu et la dignité de l’homme - Une coproduction KTO/CAT PRODUCTION 2024 - Réalisée par Adrien Pierre
A voir sur KTO à partir de 20h35.
Le frère dominicain Jean-Thomas de Beauregard commente les lectures du 24e dimanche du temps ordinaire. Quelle réponse donnerions-nous à Jésus sur le contenu de notre foi ?
À partir des années 1950, les éditions Grasset ont publié une série intitulée "Ce que je crois", où des personnalités étaient invitées à partager au public le contenu de leur foi. La liste des auteurs est prestigieuse : François Mauriac, Gilbert Cesbron, Jean Guitton, Maurice Clavel, Jacques Ellul, le P. Bruckberger, etc. Le résultat est inégal mais pas dénué d’intérêt. Mais c’est le principe qu’il convient d’interroger. Est-il légitime, pour un chrétien, de rédiger un texte intitulé "Ce que je crois" ? Jésus, dans l’Évangile, semble nous y inviter, puisqu’il interroge les disciples : "Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ?" (Mc 8, 28.)
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Tout attendre de la politique, prévient le père jésuite Jean-François Thomas, c’est croire à l’illusion des miracles qui ne viennent pas de Dieu. C’est surtout finir par confier à l’État ce qui ne lui revient pas : sa vie intime et spirituelle.
Au lendemain de la Libération, Georges Bernanos parle d’une célèbre figure française en pleine ascension comme d’un homme qui "est tombé dans la politique comme une mouche dans un verre de sirop"(Correspondance, Tome II : 1934-1948, "Lettre à Auguste Rendu", fin octobre 1945). Il dénonce les acrobates qui font semblant de rétablir l’ordre et qui sacrifie la liberté sur l’autel du communisme triomphant. Le même répétait souvent que la dictature est une maladie de la démocratie et que la démocratie finit toujours par tourner à la dictature comme le sang d’un hydropique tourne en eau.
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La décision de la rectrice de l’académie de Bordeaux interroge. Mercredi, elle a suspendu Christian Espeso, directeur de l’Immaculée Conception, établissement palois réputé. Est-il véritablement sorti du cadre laïque imposé par l’État aux établissements qui lui sont associés par contrat ? Éclairage.
Trois ans de suspension. Si Christian Espeso peut encore enseigner, il est empêché de diriger un établissement scolaire jusqu’à sa retraite. Jusqu’au 11 septembre, il était pourtant directeur de l’Immaculée-Conception, établissement catholique associé à l’État par contrat très réputé à Pau. L’arrêté pris par la rectrice de l’académie de Bordeaux, qualifié de "décision personnelle", vient clore une séquence commencée en février avec un article du journal Libération qui dénonçait "cours de catéchisme obligatoires et évalués, conférences réacs, entraves à la liberté de conscience".
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Notre-Dame, abbé Pierre, Gaza... Au retour de son 45e voyage apostolique en Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et à Singapour, le pape François a tenu la traditionnelle conférence de presse dans l'avion vers Rome.
Le Saint-Père s'est également exprimé sur le duel Trump-Harris aux Etats-Unis et a clamé son amour pour la Chine. Retrouvez ici dans la soirée l'intégralité de ses réponses aux questions des journalistes, traduites en français.
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Interrogé ce vendredi durant le vol de retour de sa tournée en Asie et en Océanie, le pontife n'a laissé aucun doute, mettant fin aux rumeurs sur sa participation à la messe de réouverture de Notre-Dame de Paris le 8 décembre.
Alors que son avion survolait l'Inde, le pape n'a laissé aucun doute : « Je n’irai pas à Paris. Je n’irai pas à Paris ». Deux coups de tonnerre sans la moindre explication, qui mettent fin aux spéculations et à l'incertitude. Et ce même si, en tant que souverain pontife, il pourrait toujours décider de revenir sur sa décision. Depuis plusieurs mois, l'invitation avait été lancée, aussi bien par le président Emmanuel Macron - notamment lors du récent sommet du G7 à Bari - que par l'archevêque de Paris Mgr Laurent Ulrich ou la maire de Paris Anne Hidalgo. Les principales autorités voulaient voir le pape à Notre-Dame de Paris le 8 décembre prochain pour la réouverture de la cathédrale.
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L’hostilité à la foi est inévitable parce que son accueil bute sur les impatiences de la raison. De façon générale, analyse l’essayiste Jean Duchesne, l’antichristianisme repose sur une interprétation réductrice de la foi qui isole certains de ses aspects en refusant de voir la cohérence de ses paradoxes.
La "christianophobie" est d’actualité. Chaque jour apporte des nouvelles de profanations d’églises, de persécutions de croyants, de dénigrement du clergé sous prétexte d’abus déclarés "systémiques", de caricatures dégradantes de la foi… Faut-il vraiment s’en étonner ? S’en émouvoir ? Se défendre ? Contrattaquer ? Il vaut peut-être la peine de se demander s’il vaut mieux tendre l’autre joue comme le Christ le préconise à la suite des Béatitudes (Mt 5, 39), ou bien vouer au triste sort des habitants de Sodome et Gomorrhe ceux qui se moquent des messagers de la Bonne Nouvelle (Mt 10, 14-15), ou encore ignorer l’agressivité suscitée et "aller son chemin", comme le fait Jésus en sortant de la synagogue de Nazareth (Lc 4, 30).
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Sous un soleil de plomb, quelque 600.000 Timorais sont venus assister à la messe présidée par le pape François à Dili ce 10 septembre 2024. L'équivalent de la moitié du nombre d'habitants de ce pays d'Asie du Sud-Est
La chaleur est écrasante, le soleil de plomb. Pas de quoi effrayer les Timorais venus assister en masse à la messe présidée par le pape François ce 10 septembre, à Dili. Célébrée en périphérie de la capitale, sur l'esplanade de Taci Tolu, elle constitue l'un des temps forts de ce voyage marathon en Asie et en Océanie. Ils sont plus de 600.000 selon les autorités à s'être déplacés, regroupés sous des parapluies aux couleurs du Vatican pour trouver un peu d'ombre et de fraîcheur. La grande majorité est venue dès l'aube afin de s'installer.
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Il y a plus de 1.000 ans, le 11 septembre 910, un abbé bénédictin inconnu est installé sur la terre de Cluny pour fonder l’abbaye modèle qui deviendra le plus grand monastère de la chrétienté. Ni plus, ni moins, il s’agit de préfigurer la Jérusalem d’en-haut. La liberté des moines est totale.
La fin du IXe siècle n’est pas l’époque la plus heureuse de notre histoire. Ce qui reste de l’Empire carolingien s’écroule sous les coups des Vikings dans le Nord-Ouest, des Sarrasins dans le Midi, des Hongrois dans l’Est. Le pouvoir impérial glisse, des mains débiles des derniers descendants de Charlemagne à celles des comtes de Paris, ces Robertiens qui, en 987, se hisseront sur le trône pour y imposer leur dynastie capétienne.
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Le chrétien vit la remise à plus tard de la satisfaction de ses désirs comme une grâce : patienter est pour lui est une occasion de grandir en sainteté, dans la vertu d’espérance.
La mentalité de client-roi qui est la nôtre aujourd’hui s’accommode mal des atermoiements dans la satisfaction de nos désirs. L’Européen occidental est devenu impatient. La société de consommation a fait de lui un créancier qui trépigne, tel un ado caractériel, dès lors que la réponse à ses demandes souffre le moindre retard. Et la spiritualité n’est pas à l’abri de cette disposition psychologique. Cette avidité, cette exaspération devant tout délai à ses satisfactions se répercutent en effet au niveau spirituel. Aussi le consommateur ne goûte-t-il plus les promesses du christianisme d’un bonheur remis à plus tard.
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Sanija Ameti, élue zurichoise des Vert'Libéraux, a provoqué un tollé en Suisse après la publication d'images la représentant en train de tirer sur Jésus et la Vierge Marie, pour "décompresser". L'élue a retiré l'image de ses réseaux sociaux et présenté des excuses.
La politicienne zurichoise Sanija Ameti a suscité le tollé en Suisse après avoir partagé sur Instagram des photos de sa séance de tir, le 7 septembre, montrant une image de la Vierge Marie et de l'enfant Jésus criblée de balles.
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Le pape François a béni le 5 septembre un "tunnel de l’amitié" reliant la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Jakarta à la mosquée Istiqlal, la plus grande d’Asie du Sud-Est. Ce tunnel, qui doit ouvrir à l’automne au public, symbolise "l’harmonie entre les religions", l’un des principes du Pancasila, philosophie officielle de l’Indonésie.
Au troisième jour de sa visite en Indonésie, jeudi 5 septembre, le pape François a béni le fameux tunnel silaturahmi, qui signifie "tunnel de l’amitié, de la fraternité", reliant la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Jakarta à la mosquée Istiqlal, la plus grande d’Asie du Sud-Est. Annoncé en 2020 puis finalisé en 2021, ce tunnel sera officiellement inauguré cet automne. Il a été aménagé dans une ancienne ligne de métro reliant les deux édifices religieux situés à une centaine de mètres l’un de l’autre au cœur de la capitale indonésienne, place de l’Indépendance.
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Alors qu'en juillet, la commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) avait voté contre le projet de création de vitraux contemporains à Notre-Dame de Paris, le ministère de la Culture a fait savoir mercredi 4 septembre que le projet était toujours d'actualité.
Le vote avait été unanime. En juillet dernier, l’ensemble des 40 membres de la commission nationale de l'architecture et du patrimoine (CNPA) avait voté contre le principe d'une création de six baies contemporaines pour Notre-Dame de Paris. Les rapports justifiant cette décision unanime avaient alors conclu que les vitraux XIXe conçus par Viollet le Duc n’ayant pas été endommagés par l’incendie, leur remplacement par de nouvelles verrières n'était pas justifié.
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Au programme :
- 9h Philosophie 27
- 10h30 messe
- 12h30 repas partagé
-15h Théologie 27
-16h sondage pour déterminer les sujets d'étude de l'an prochain
-19h repas partagé
-20h30 deux missions des frères en Afrique Ethiopie et cameroun, présentées par le frère Antoine du Désert à travers plusieurs vidéos.
Vous êtes les bienvenus.
Il y a quelque chose d’apocalyptique dans le péché d’aujourd’hui, soutient le jésuite Jean-François Thomas. L’adoration de l’homme par lui-même vise à corrompre le lien entre l’homme et son Créateur.
S’il existe une souffrance propre à tous les hommes, il s’agit bien de celle de la corruption. Pascal, dans ses Pensées, constatait ceci : "Car enfin, si l’homme n’avait jamais été corrompu, il jouirait dans son innocence et de la vérité et de la félicité avec assurance. Et si l’homme n’avait jamais été que corrompu, il n’aurait aucune idée ni de la vérité, ni de la béatitude. Mais, malheureux que nous sommes, et plus que s’il n’y avait point de grandeur dans notre condition, nous avons une idée du bonheur et ne pouvons y arriver, nous sentons une image de la vérité et ne possédons que le mensonge, incapables d’ignorer absolument et de savoir certainement, tant il est manifeste que nous avons été dans un degré de perfection dont nous sommes malheureusement déchus" (dans les Fragments connexes, Contrariétés 14, Sellier 164).
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Le temps où les adolescences tendent à se prolonger invite à redécouvrir ce que signifie l’enfance spirituelle. Pour l’essayiste Jean Duchesne, se savoir enfant de Dieu libère plutôt de l’irresponsabilité !
Un livre paru au début de l’été à Londres (et bien sûr pas encore traduit) a déclenché un débat non sans intérêt dans les médias anglophones. L’auteur est Keith Hayward, un Anglais professeur de criminologie à l’université de Copenhague. Il travaille sur les origines, mais aussi les images et interprétations dans la culture des actes et comportements socialement pénalisés. Le titre de son ouvrage (aux éditions Constable) est Infantilized : How Our Cuture Killed Adulthood — ce qui n’est pas facile à rendre mais peut se formuler : "Comment notre culture nous a infantilisés en nous condamnant à l’immaturité."
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L’écrivain Xavier Patier a lu "Du héros à la victime" de François Azouvi, où le philosophe explique cette "métamorphose contemporaine du sacré" où le sacrifice du héros n’a plus sa place. Dans un monde sans Dieu, la gloire va à la victime, le mal a toujours le dernier mot.
Le philosophe François Azouvi vient de publier un livre important. Dans cet essai riche de références, Du héros à la victime, il décrypte une des mutations les plus radicales de notre civilisation : l’apparition d’une nouvelle idéologie fondée sur le culte de la victime qu’il associe à l’éclipse de Dieu et à la disparition à la fois des héros et des saints.
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Un suspect a été interpellé lundi 2 septembre dans la soirée après l'incendie qui a ravagé l'église de l'Immaculée Conception à Saint-Omer (Pas-de-Calais). Âgé de 39 ans, il est déjà connu des services de police pour des faits similaires et aurait "de nombreux antécédents".
Après l'incendie qui a ravagé l'église de l'Immaculée Conception à Saint-Omer (Pas-de-Calais), un suspect a été interpellé et placé en garde à vue lundi 2 septembre dans la soirée. Âgé de 39 ans, l'homme est déjà connu des services de police "pour des faits similaires de destruction par incendie", a expliqué le procureur de Saint-Omer, Mehdi Benbouzid, qui évoque de "nombreux antécédents". L'enquête a permis de mettre en lumière des "traces d'effraction" dans l'église, où un vitrail a été brisé. Le procureur envisage à ce stade une qualification criminelle des faits, pour "destruction de biens par moyen dangereux en raison de la religion". Le suspect, hébergé en foyer, est actuellement en cours d'audition.
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Brenda García est née et a grandi à Los Angeles, en Californie. Cascadeuse, elle double les acteurs sur le grand écran... et apporte la foi sur les plateaux de tournage d'Hollywood.
Fast and Furious 10 , Avatar, Transformers, Ant-Man and the Wasp, Suicide Squad... Brenda Lorena García connaît bien tous ces films, puisqu'elle en a été la doublure au cinéma ! Fille de parents salvadoriens, cette passionnée a d'abord été journaliste avant de devenir... Cascadeuse professionnelle. Fervente catholique, elle ne fait pas mystère de sa foi et en témoigne volontiers autour d'elle.
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Après le succès du festival Santos aux JMJ de Lisbonne, 2.000 jeunes pros se sont rassemblés du 30 août au 1er septembre à Montmartre pour la première édition en France !
Le festival Santos a rassemblé juste avant la rentrée près de 2.000 jeunes pros à Montmartre. C’est la première édition en France après son succès lors des JMJ de Lisbonne, à l’église “Santos-o-Velho”. Santos, c’était des temps de prière dans la basilique, un banquet solidaire, des conférences et des concerts sur le parvis. L’événement a aussi rassemblé des influenceurs et une cinquantaine d’associations pour permettre à chaque jeune de s’engager au service de l'Église et de la société.
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